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3386285 Revue Française d'Allergologie 2011 4 Pages PDF
Abstract

RésuméLe développement de champignons dans les environnements intérieurs, en particulier ceux présentant une humidité chronique, est un problème largement reconnu. En revanche, l’impact sanitaire des composés organiques volatils émis par ces moisissures (FCOV) reste mal connu et sujet à controverse. Que ce soit en simulation in vitro ou à partir de logement, il apparaît que la concentration des FCOV, par la faible sensibilité des méthodes analytiques, ne permet pas la détection efficace des sources cachées de moisissures intérieures. En effet, la plupart des moisissures se développent sur des substrats pauvres et émettent des taux très faibles de FCOV (≈0,1 μg/m3) et de manière intermittente. Selon le substrat, la nature et les concentrations des FCOV produits varient grandement. De plus, les émissions de COV non fongiques (100 à 1000 fois la concentration en FCOV) provenant du milieu intérieur viennent fausser les analyses. Les constructions en bois émettent des COV en telle quantité qu’il est vain de déterminer des FCOV. Seules les concentrations élevées de FCOV peuvent être déterminées compte tenu des limites techniques. La complexité du milieu intérieur rend difficile d’isoler le rôle propre des FCOV, qui au mieux semble interagir dans le développement des maladies allergiques, avec les mycotoxines, les antigènes d’acariens et des moisissures et les nombreuses substances chimiques. Il nous semble plus probable que leur rôle soit secondaire.

Fungal growth in dwellings, particularly when dampness is recurrent, is a recognized problem. In contrast, the impact of volatile organic compounds released by molds remains poorly known and suscite debate. Whatever the technique used to detect these components, it seems that volatile organic compounds released by molds are not a reliable tool to detect hidden mold sources. Most of molds grow on substrates which are too poor in nutriments to favor the mold's development and consequently barely detectable levels of the emitted compounds are generally detected (≈0.1 μg/mL). Moreover, mold does not produce volatile organic compounds continuously but according to their stage of development and the nature and quantity released are depending on the nature of substrate. Another point is that volatile organic compounds emitted by other sources than mold (up to 100–1000 higher concentrations) are detected in the indoor environment (furniture's, paints, wall paper…) and alter the analysis.

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Authors
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