Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3386597 | Revue Française d'Allergologie | 2012 | 5 Pages |
RésuméLes pollinoses, manifestations allergiques induites par les pollens, intéressent classiquement les sphères ORL (rhinite et/ou conjonctivite) et pulmonaire (asthme), mais des tableaux cutanés (eczéma, urticaire) ou à type d’œdème sont possibles. La physiopathologie des pollinoses, maladies multifactorielles, est incomplètement comprise. L’issue de la rencontre hôte-pollen est influencée par des facteurs endogènes (susceptibilité génétique reflétée par des réponses fonctionnelles anormales dans différentes populations cellulaires impliquées, état des tissus barrière, état global des défenses immunitaires) et exogènes (propriétés du grain de pollen, influence de polluants gazeux et/ou particulaires, influence des microorganismes commensaux ou pathogènes). À l’échelle subcellulaire, le rôle des mitochondries commence à être reconnu, en tant que fournisseurs d’énergie pour la dégranulation mastocytaire, mais aussi comme acteurs de la signalisation proallergique par les espèces réactives de l’oxygène. Nous passerons ici en revue certains aspects immunitaires, génétiques et environnementaux qui nous semblent incontournables dans la démarche diagnostique et de prise en charge de la pollinose en 2012.
Pollinosis, the generic name of pollen-induced allergies, classically involves the ORL (rhinitis and/or conjunctivitis) and pulmonary (asthma) fields, but also cutaneous reactions (eczema, urticaria and types of edema) may also occur. The pathophysiology of pollinosis, a multi-factorial illness, is not completely understood. The outcome of the host-pollen interaction is influenced by endogenous factors (genetic susceptibility as reflected by abnormal functional responses of the different cellular populations involved, the status of the tissue barriers, and the global status of the immune defense mechanism) and exogenous factors (properties of the pollen grains, the influence of gaseous and/or particulate pollutants, and the influence of commensal or pathogenic microorganisms). At the sub-cellular level, mitochondria have recently been shown to play a role in the pathophysiology of pollinosis, both as sources of energy for mast cell degranulation and during pro-allergic signaling through reactive oxygen species. We will review certain immunological, genetic and environmental aspects which are today essential for the diagnosis and management of pollinosis.