Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3387167 | Revue du Rhumatisme | 2016 | 6 Pages |
RésuméIntroductionLa polyarthrite rhumatoïde (PR) est le rhumatisme inflammatoire le plus fréquent caractérisé par un sur-risque cardiovasculaire. Dans la population générale, l’OMS propose des recommandations précises sur le type d’activité physique (AP) à réaliser dans le cadre de ce risque cardiovasculaire. L’objectif de ce travail est de rapporter les données disponibles quant aux effets de l’AP en cas de PR.RésultatsLa PR est responsable d’une plus importante sédentarité. L’activité physique (AP) diminue le risque cardiovasculaire et le DAS 28 significativement. D’un point de vue vasculaire, elle améliore la fonction endothéliale et ralentit l’athérosclérose. Concernant le tissu osseux, elle ralentit la progression radiographique des petites articulations et augmente la densité minérale osseuse au col fémoral, mais de manière non significative. Enfin, la pratique d’une AP renforce l’estime de soi, réduit les symptômes dépressifs, améliore la qualité du sommeil et diminue la perception douloureuse. Le type d’AP proposée est majoritairement une activité d’endurance. La majorité des interventions est limitée dans le temps (4 semaines) avec des activités aérobies (course, vélo) de 60 minutes 5 jours dans la semaine. Des programmes d’activités en résistance montrent également une amélioration du syndrome inflammatoire et de la force musculaire. Le manque de motivation et de savoir des patients ainsi que le manque de promotion et de connaissances des rhumatologues à ce sujet, sont les freins principaux à sa pratique.ConclusionLes effets bénéfiques de l’AP sur la PR sont multiples et sa pratique devrait être généralisée et promue dans le cadre de l’ETP.