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3387366 Revue du Rhumatisme 2015 4 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionMalgré l’avènement de moyens diagnostiques fiables et de médicaments efficaces, la prévention et le traitement de l’ostéoporose restent insuffisants en France. Nous avons évalué la mesure de la densité minérale osseuse (DMO) et la prescription des médicaments anti-ostéoporotiques chez les femmes après une fracture de l’avant-bras.MéthodesNous avons recueilli les données de remboursements de soins sur 2 ans des femmes de plus de 50 ans ayant fait une fracture de l’avant-bras entre le 1 août 2010 et le 30 juin 2012 grâce aux bases de données de l’assurance maladie. L’analyse a porté sur les patientes prises en charge en ambulatoire dans le secteur privé du département d’Indre et Loire.RésultatsNous avons identifié 250 fractures de l’avant-bras durant la période de l’étude. Douze femmes (4,8 %) avaient eu une DMO avant la survenue de la fracture et n’ont pas été incluses dans l’analyse. Chez les 238 patientes restantes, 24 (10,1 %) ont eu une DMO après une durée médiane de 4 mois après la fracture. Trente-deux femmes (13,4 %) recevaient déjà un médicament anti-ostéoporotique au moment de la fracture. Sur les 206 autres femmes, 14 (6,8 %) ont reçu un médicament après une durée médiane de 3,8 mois après la fracture. La délivrance de médicaments anti-ostéoporotiques était plus fréquente chez les femmes ayant eu une DMO que chez celles qui n’avaient pas eu de DMO après la fracture (8/19 soit 40,1 % versus 6/187 soit 3,2 % ; p < 0,005).ConclusionCe travail réalisé à l’échelon départemental suggère que seules 10 % des femmes de plus de 50 ans en France ont une DMO après une fracture de l’avant-bras et que la réalisation de la DMO est associée à la délivrance de médicaments anti-ostéoporotiques.

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Health Sciences Medicine and Dentistry Immunology, Allergology and Rheumatology
Authors
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