Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3387700 | Revue du Rhumatisme | 2013 | 5 Pages |
RésuméLe risque cardiovasculaire des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) fait l’objet de controverses. Seule l’aspirine à faible posologie a un effet protecteur vasculaire. En prévention secondaire, son intérêt est démontré. Il est discuté en prévention primaire et les recommandations divergent entre les pays. Les AINS, qu’ils soient sélectifs de la cox-2 ou non sélectifs, augmentent le risque cardiovasculaire. Le naproxène est l’AINS qui augmente le moins le risque cardiovasculaire. Chez les patients ayant des antécédents de cardiopathie ischémique, le diclofénac semble être le plus à risque, mais le traitement AINS quel qu’il soit devrait être proscrit. Des incertitudes persistent sur l’interaction de l’aspirine et des AINS ou de l’aspirine et des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). De même, la toxicité cardiovasculaire du paracétamol ne semble devoir être totalement exclue.