Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3388113 | Revue du Rhumatisme | 2010 | 6 Pages |
RésuméActuellement, il existe des recommandations officielles pour dépister et initier les traitements à visée anti-ostéoporotique chez les femmes ménopausées. Malheureusement, si une fracture survient au décours d’un traitement à visée anti-ostéoporotique, nous n’avons pas de recommandation : (1) est-ce un échec thérapeutique ? (2) Quel type de « switch » thérapeutique pouvons-nous envisager ?Nous proposons alors de répondre aux questions suivantes : (1) est-ce bien une fracture ostéoporotique, c’est-à-dire survenant pour un traumatisme de faible énergie ? (2) Existe-t-il une affection intercurrente ? (3) Le traitement à visée anti-ostéoporotique était-il apte à réduire l’incidence de cette fracture ? (4) Estce que le délai entre l’initiation du traitement et son efficacité était suffisant ? (5) L’observance est-elle correcte ? (6) La supplémentation en vitamine D était-elle correcte ?Ainsi, nous pouvons définir un « non-répondeur clinique », c’est-à-dire un patient qui a pris correctement et avec une bonne observance son traitement depuis au moins 1 an. Si c’est le cas, nous proposons une modification du traitement. Seules des études biologiques et densitométriques ont été réalisées pour évaluer l’efficacité des stratégies thérapeutiques à visée anti-ostéoporotique. Il n’y a pas de résultats concernant l’efficacité antifracturaire dans ces études.