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3388154 Revue du Rhumatisme 2010 4 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifsLe risque de lymphome est accru dans la polyarthrite rhumatoïde (PR), contrairement à la spondylarthrite ankylosante (SA). Le rôle de l’EBV dans la survenue des lymphomes au cours de la PR reste discuté.MéthodeNous avons étudié de manière prospective l’évolution de la charge virale EBV (CvEBV) de patients atteints de PR ou de SA traités par anti-TNFα, ainsi que le lien avec l’activité de la maladie.RésultatsLes 46 patients atteints de PR (femmes : 82,6 %), étaient âgées de 52,7 ± 11,3 ans. La CvEBV a été contrôlée à 9,72 ± 5,7 mois. Elle est devenue positive chez cinq patients et a augmenté chez un autre (quatre sous etanercept, un sous adalimumab, un sous infliximab). Elle est devenue négative chez six patients (cinq patients sous adalimumab, un sous étanercept). Le DAS 28 est passé de 4,78 ± 1,1 à l’inclusion à 2,94 ± 1,24. Les 27 patients atteints de SA (hommes : 81,5 %) étaient âgés de 45,1 ± 12,7 ans. La CvEBV a été contrôlée à 12,9 ± 10,6 mois. Elle est devenue positive chez deux patients (7,4 %) (un sous infliximab, un sous adalimumab), indétectable chez un patient sous adalimumab. Sous traitement, le BASDAI est passé de 55,1 ± 16,2 à 17,8 ± 18,6. Une CvEBV positive est plus fréquente dans la PR que dans la SA (p = 0,039). Aucun cas de lymphome n’a été recensé.ConclusionL’introduction d’un traitement anti-TNFα n’influence pas la CvEBV de patients traités pour une PR ou une SA.

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Health Sciences Medicine and Dentistry Immunology, Allergology and Rheumatology
Authors
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