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3388567 Revue du Rhumatisme 2008 4 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionLes aspects médicoéconomiques de la polyarthrite rhumatoïde (PR) ont été largement modifiés depuis l’utilisation des agents inhibiteurs du TNFα. Le but de notre étude a été d’estimer l’influence de la prescription d’étanercept, en terme de consommation de soins, au sein d’une cohorte régionale de patients atteints de PR en France.MéthodesNous avons étudié 148 patients atteints de PR, pour lesquels le suivi moyen a été de 343 jours avant et après l’initiation d’un traitement anti-TNF. Les données ont été recueillies de manière anonyme à partir de la base de données ERASME de la caisse régionale d’assurance maladie Midi-Pyrénées. Nous avons effectué une analyse microéconomique des coûts financiers, patient par patient.RésultatsLe coût annuel moyen par patient, imputable à la PR, a été multiplié par un facteur de 2,8 après l’initiation du traitement par étanercept par rapport à la période antérieure (15 148,57 versus 5248,95 euros). Le pourcentage du coût des produits pharmaceutiques est passé de 11,7 % des coûts médicaux directs avant étanercept à 69,7 % après étanercept (120,12 versus 9995,23 euros). Le coût de certains autres traitements a légèrement diminué : anti-inflammatoires non stéroïdiens (142,14 versus 102,21 euros), kinésithérapie (286,40 versus 138,77 euros). Le coût des actes médicaux et les coûts indirects imputables n’ont pas été différents avant et après l’initiation de l’étanercept.ConclusionDans cette étude effectuée sur une courte période, la mise en route d’un traitement par étanercept n’a pas entraîné de baisse de la consommation des soins donnés aux patients. Des études à plus long terme apparaissent nécessaires pour déterminer un éventuel avantage médicoéconomique lié à l’efficacité clinique, structurale et fonctionnelle d’un traitement anti-TNF.

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Health Sciences Medicine and Dentistry Immunology, Allergology and Rheumatology
Authors
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