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3388594 Revue du Rhumatisme 2009 11 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifL’échographie et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) sont des techniques prometteuses pour l’analyse structurale de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR). L’objectif était de comparer les principales propriétés métrologiques de l’échographie mode B et de l’IRM dans l’évaluation structurale au cours de la PR.Matériels et MéthodesToutes les études évaluant la reproductibilité et/ou comparant les performances de l’échographie et de l’IRM pour la recherche d’érosions osseuses ont été systématiquement recherchées dans les bases de données Medline, Cochrane et Embase. Les données suivantes concernant la détection d’érosions osseuses ont été étudiées : variabilité intra et inter observateur de l’échographie ; nombre d’érosions total ; nombre d’articulations et de patients présentant au moins une érosion. Une méta-analyse par méthode de Mantel-Haenszel a été effectuée.RésultatsSur les 234 résumés analysés, 17 études ont finalement été incluses. La reproductibilité de la recherche d’érosions en échographie, évaluée dans 8 études soit 401 patients, était bonne. Il existait peu de différence entre l’échographie et l’IRM pour la détection du nombre d’érosions tant à l’échelon du patient qu’à celui d’une articulation. L’IRM détecte plus d’érosions que l’échographie pour les articulations métacarpo-phalangiennes (MCP) 2, 3 et 4, les articulations métatarso-phalangiennes (MTP) 3 et 4 ainsi que l’articulation gléno-humérale. L’échographie était plus performante pour les MCP5, MTP1, MTP5 et les articulations inter-phalangiennes proximales 2 à 5.DiscussionL’échographie offre une bonne reproductibilité pour la détection d’érosions osseuses avec une performance proche de celle de l’IRM sauf pour les articulations médianes (les MCP/MTP 2 à 4).

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