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3388767 Revue du Rhumatisme 2008 4 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionLa présence sur les radiographies d’un pincement discal associé à un phénomène du vide discal est habituellement considérée comme des signes fiables de discopathie dégénérative. Nous rapportons une observation où la présence d’images de gaz intradiscal était associée à une spondylodiscite à Clostridium perfringens.MéthodesNous rapportons une observation d’une femme âgée de 79 ans hospitalisée pour lombalgies d’horaire inflammatoire depuis deux mois d’intensité croissante. Elle est apyrétique, la VS est à 61 mm/h, la CRP à 13 mg/l, les hémocultures sont négatives. Les radiographies, le scanner et l’IRM sont en faveur d’une spondylodiscite L4–L5. Il existe sur les radiographies et le scanner des images de gaz au sein du disque L4–L5. La ponction biopsie discale permet d’isoler un C. perfringens. La recherche d’une porte d’entrée n’a retrouvé qu’une diverticulose colique. L’évolution fut favorable sous amoxicilline en monothérapie.DiscussionLes spondylodiscites à C. perfringens sont rares : seulement sept cas ont été publiés chez des humains. Une porte d’entrée digestive est retrouvée dans 70 % des spondylodiscites à C. perfringens. Des images de gaz intradiscal sont visualisées sur les radiographies ou le scanner dans 80 % des cas. Les hémocultures sont positives dans 75 %. L’évolution est favorable sous antibiotique, même en monothérapie. Les autres caractéristiques des spondylodiscites à C. perfringens ne diffèrent pas des spondylodiscites bactériennes habituelles.ConclusionLa présence d’images de gaz intradiscal ne permet pas d’éliminer formellement une spondylodiscite infectieuse mais peut être associée à une spondylodiscite à C. perfringens.

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Authors
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