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3388991 Revue du Rhumatisme 2007 8 Pages PDF
Abstract

RésuméPlusieurs traitements ont montré leur capacité à réduire le risque de fracture des patientes ménopausées ostéoporotiques. La durée optimale d'utilisation de ces traitements n'est pas établie. Des études sur le suivi prolongé des traitements par alendronate (à dix ans) et risédronate (à sept ans) ont montré la persistance de l'efficacité de ces traitements sur le gain de densité minérale osseuse. La preuve d'un bénéfice antifracturaire n'est cependant étayée que par la comparaison à un placebo à quatre ans pour l'alendronate et à cinq ans pour le risédronate. La différence d'effet rémanent entre les bisphosphonates doit être mieux évaluée avant d'être prise en compte dans la décision thérapeutique. L'utilisation prolongée du raloxifène pendant huit ans a été associée à la persistance de l'effet densitométrique observée à trois et quatre ans. L'efficacité antifracturaire est comparable à quatre ans à celle observée à trois ans. La tolérance à long terme apparaît également comparable avec une diminution significative du risque de cancer du sein invasif, récepteurs aux estrogènes positifs et la persistance d'une augmentation du risque thromboembolique veineux. Mais l'arrêt du raloxifène entraîne une diminution rapide de la densité osseuse. Une durée d'au moins quatre ans peut donc être proposée pour les traitements antirésorptifs. La durée optimale des traitements reste une décision individuelle après réévaluation régulière du risque fracturaire.

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Authors
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