Article ID Journal Published Year Pages File Type
3390138 Revue du Rhumatisme Monographies 2010 4 Pages PDF
Abstract

RésuméLes ruptures partielles de la coiffe des rotateurs comportent anatomiquement une interruption partielle de la continuité du tendon, n’atteignant pas toute son épaisseur, par opposition aux ruptures transfixiantes, et concernent essentiellement le tendon supra-épineux. Elles sont habituellement décrites en ruptures partielles de la face profonde (endo-articulaire), superficielles de la face bursale et intratendineuses n’atteignant ni le versant bursal, ni le versant articulaire du tendon. La physiopathologie communément admise des ruptures partielles superficielles fait appel au conflit sous-acromial. Une atteinte dégénérative, favorisée par une hyperutilisation éventuellement combinée à un facteur traumatique, est généralement à l’origine des ruptures partielles de la face profonde du sujet d’âge mûr. Chez le sujet jeune, les ruptures partielles de la face profonde (seul type anatomique habituellement observé) peuvent être secondaires à une instabilité, un conflit glénoïdien postéro-supérieur ou un traumatisme. La fréquence des ruptures partielles intratendineuses est probablement sous-estimée en raison d’un diagnostic délicat, maintenant optimisé par le recours à l’imagerie par résonance magnétique. La stratégie thérapeutique dépendra de l’âge du sujet, du type anatomique de la lésion et de son étendue.

Partial-thickness rotator cuff tears comprise a partial interruption of the continuity of the tendon, with no relation to glenohumeral joint and subacromial bursa, as opposed to complete tears or the rotator cuff, and essentially affect the supraspinatus tendon. These might be in the form of bursal side tears, articular side tears or intrasubstance tears. Partial bursal side tears are explained by an impingement syndrome. Partial articular side tears are explained by a degeneration of the tendon and may be favoured by a trauma in patients over 40. In younger patients, partial bursal side tears may be due to an anterior instability, a posterior-superior glenoid impingement or to a trauma. The frequency of partial intrasubstance tears is probably underestimated because of the difficulties of diagnosis, now improved by magnetic resonance imaging. The therapeutic strategy depends on the age of the patient, the anatomic type and the extent of the lesion.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Immunology, Allergology and Rheumatology
Authors
, , , ,