| Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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| 3412279 | Médecine et Maladies Infectieuses | 2016 | 7 Pages |
ObjectiveIn January 2015, the French ministry of Health set up a task force on antibiotic resistance. Members of the task force's “antimicrobial stewardship” group conducted a study to evaluate the human resources needed to implement all the required activities of the multidisciplinary antimicrobial stewardship teams (AST – antibiotic/infectious disease lead supervisors, microbiologists, and pharmacists) in French healthcare facilities.MethodsWe conducted an online cross-sectional nationwide survey. The questionnaire was designed based on regulatory texts and experts’ consensus. The survey took place between March and May 2015. We used the mailing list of the French Infectious Diseases Society (SPILF) to send out questionnaires.ResultsA total of 65 healthcare facilities completed the questionnaire. The human resources needed to implement all AST's activities were estimated at 3.6 full-time equivalent (FTE) positions/1000 acute care beds for antibiotic/infectious disease lead supervisors, at 2.5 FTE/1000 beds for pharmacists, and at 0.6 FTE/1000 beds for microbiologists. This almost amounts to a total of 2000 FTE positions for all healthcare facilities (public and private) in France and to an annual cost of 200 million euros.ConclusionDedicated and sustainable funding for AST is urgently needed to implement comprehensive and functional AST programs in all healthcare facilities.
RésuméObjectifEn janvier 2015, la ministre de la santé française a constitué un groupe de travail sur l’Antibiorésistance. Le groupe « Bon usage des antibiotiques » a mené une étude pour évaluer les ressources humaines nécessaires afin d’assurer toutes les missions des équipes multidisciplinaires en antibiothérapie (EMA, associant référents en antibiothérapie/infectiologie, microbiologistes et pharmaciens) dans les établissements de santé (ES) français.MéthodesNous avons mené une enquête nationale à l’aide d’un questionnaire disponible sur Internet, conçu à partir de textes réglementaires et de consensus d’experts. L’enquête s’est déroulée de mars à mai 2015. Nous avons utilisé la liste de diffusion mail de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF).RésultatsAu total, 65 ES ont participé à l’étude. Les ressources humaines nécessaires pour mener à bien toutes les missions des EMA ont été évaluées à 3,6 postes équivalents temps pleins (ETP) de référents en antibiothérapie/infectiologie pour 1000 lits de médecine-chirurgie-obstétrique, 2,5 ETP pharmaciens/1000 lits et 0,6 ETP microbiologistes/1000 lits. Ceci équivaut à près de 2000 postes ETP pour tous les ES français (publics et privés), soit un coût annuel d’environ 200 millions d’euros.ConclusionUn financement dédié et pérenne des EMA est indispensable à court terme si nous souhaitons mettre en place des programmes de bon usage des anti-infectieux complets et effectifs dans tous les ES.
