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3412578 Médecine et Maladies Infectieuses 2014 8 Pages PDF
Abstract

PurposeGiven the increasing frequency of cefotaxime-resistant strains, third-generation cephalosporins (3GC e.g. cefotaxime, ceftriaxone) might not be recommended any longer as empirical antibiotic therapy for community-acquired Gram-negative bacteremia (CA-GNB).Patients and methodsWe conducted a multicenter prospective descriptive study including patients with CA-GNB.ResultsTwo hundred and nineteen patients were included. Escherichia coli and Pseudomonas aeruginosa were the most frequently isolated species in 63% (n = 138) and 11% (n = 24) of the cases, respectively. The prevalence of cefotaxime-resistance reached 18% (n = 39) mostly due to intrinsic resistance (27 cases, 12%). The presence of invasive material (P < 0.001), the origin of the patient (Paris region or West of France) (P = 0.006), and home health care (P < 0.001) were variables predicting resistant GNB. The negative predictive value for resistance in patients with invasive material coming from the West of France, or without invasive material and with home health care was 94%. The positive predictive value for patients with invasive material living in Paris, or without invasive material and with home health care only reached 58 and 54%, respectively.ConclusionsUsing 3GC for CA-GNB due to cefotaxime-resistant strains was relatively frequent, ESBL-producing Enterobacteriaceae being rarely involved. Our study highlights the role of local epidemiology; before any changes to first-line antibiotic therapy, local epidemiological data should be taken into account.

RésuméObjectifLa diffusion des bacilles à gram négatif résistant aux antibiotiques en communautaire nous questionne sur le choix probabiliste recommandé des céphalosporines de 3e génération (C3G, i.e. céfotaxime, ceftriaxone) dans les bactériémies communautaires à bacille à Gram négatif (BGN).Patients et méthodesNous avons conduit une étude descriptive prospective multicentrique, incluant les patients admis pour une bactériémie à BGN.RésultatsParmi les 219 patients inclus, les espèces les plus fréquemment isolées étaient Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa dans respectivement 63 (n = 138) et 11 % (n = 24) des cas. La prévalence des souches résistantes au céfotaxime était de 18 % (n = 39), L’existence de matériel invasif (p < 0,001), l’origine géographique du patient (Île-de-France [IDF] comparativement à l’ouest de la France) (p = 0,006), et les soins à domicile (p < 0,001) étaient les variables prédictives d’une bactériémie à BGN résistant. L’association de l’origine géographique du patient (Ouest de la France) à la présence de matériel, ou de l’absence de matériel avec des soins à domicile, avait une valeur prédictive négative de 94 %. La valeur prédictive positive, chez les patients porteurs de matériel et résidant en IDF ou sans matériel et recevant des soins à domicile, n’était que de 58 et 54 %, respectivement.ConclusionsL’utilisation de C3G en cas de bactériémie à BGN communautaire était relativement fréquente, les entérobactéries produisant des BLSE étant rarement impliquées. L’épidémiologie locale de la résistance est un élément incontournable à prendre en compte avant toute modification de l’antibiothérapie probabiliste.

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Authors
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