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3412587 Médecine et Maladies Infectieuses 2015 4 Pages PDF
Abstract

ObjectiveMurine typhus is an endemic zoonosis. It is difficult to diagnose because of its non-specific clinical manifestations. Our objective was to describe the epidemiological, clinical, laboratory, and treatment features of murine typhus.MethodsWe conducted a retrospective study of 73 adult patients hospitalized for murine typhus from 2006 to 2011. The diagnosis was confirmed by a single titer of IgM ≥ 128 or by seroconversion to typhus group antigen identified by indirect fluorescent assay.ResultsThe mean age of patients was 33.1 years (range, 13–68 years). Thirty-eight patients (52%) lived in rural or suburban areas; neither fleabites nor exposure to rats were reported. The most common clinical symptoms were: fever, headache, and myalgia. A maculopapular and non-confluent rash was observed in 47 patients (64.4%). No inoculation eschar was observed in any patient. Eight patients presented with interstitial pneumonia and two with lymphocytic meningitis. The diagnosis was confirmed by indirect fluorescence assay in every case. A single titer of IgM ≥ 128 was found in 62 (84.9%) cases. The other 11 cases were diagnosed by seroconversion. All patients were given antibiotics. Tetracyclines were prescribed in 57 cases (78%). The two patients presenting with meningitis were treated with fluoroquinolone. The outcome was favorable for all patients and no relapse was observed.ConclusionThe features of murine typhus are non-specific. The definitive diagnosis is based on serologic testing by indirect fluorescent assay. Cyclins were the most prescribed antibiotics.

RésuméObjectifLe typhus murin est une zoonose endémique posant un problème diagnostique du fait de ses manifestations cliniques non spécifiques. L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques du typhus murin.MéthodesIl s’agit d’une étude rétrospective portant sur 73 malades hospitalisés pour un typhus murin durant la période 2006–2011. Le diagnostic était confirmé par la présence d’un titre d’IgM > 128 ou par la séroconversion objectivées par l’immunofluorescence indirecte.RésultatsL’âge moyen était de 33,1 ans. Trente-huit malades (52 %) provenaient des zones rurales ou suburbaines. Aucune exposition aux rats ni piqûre de puce n’était rapportée. Le tableau clinique était dominé par la fièvre, les céphalées et les myalgies. Une éruption cutanée maculo-papuleuse était notée dans 47 cas (64,4 %). Aucun malade n’avait présenté une escarre d’inoculation. Huit malades avaient une pneumopathie interstitielle et 2 une méningite lymphocytaire. Le diagnostic était confirmé par l’immunofluorescence indirecte dans tous les cas. La présence d’un titre d’IgM ≥ 128 était notée dans 62 cas (84,9 %) et la séroconversion dans 11 cas. Tous les malades avaient reçu une antibiothérapie. Les cyclines étaient prescrites dans 57 cas (78 %). Les 2 patients ayant une méningite étaient traités par les fluoroquinolones. L’évolution était favorable dans tous les cas sans rechute.ConclusionLes aspects cliniques du typhus murin ne sont pas spécifiques. Le diagnostic est basé sur des tests sérologiques par immunofluorescence indirecte. Les cyclines étaient les molécules les plus prescrites.

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