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3412622 Médecine et Maladies Infectieuses 2014 7 Pages PDF
Abstract

The fight against multi-drug resistant Gram-negative bacilli (MDRGNB), especially extended-spectrum β-lactamase producing Enterobacteriaceae, is about to be lost in our country. The emergence of new resistance mechanisms to carbapenems in these Enterobacteriaceae exposes patients to a risk of treatment failure without any other therapeutic options. This dramatic situation is paradoxical because we are well aware of the 2 major factors responsible for this situation: 1) MDRO cross-transmission, associated with a low compliance to standard precautions, especially hand hygiene, and 2) overexposure of patients to antibiotics. The implementation of a “search and isolate” policy, which was justified to control the spread of some MDRO that remained rare in the country, was not associated with a better adherence to standard precautions. The antibiotic policy and the measures implemented to control antibiotic consumptions have rarely been enforced and have shown inconsistent results. Notably, no significant decrease of antibiotic consumption has been observed. There is no excuse for these poor results, because some authors evaluating the effectiveness of programs for the control of MDRO have reported their positive effects on antimicrobial resistance without any detrimental effects. It is now urgent to deal with the 2 major factors by establishing an educational and persuasive program with quantified and opposable objectives. Firstly, we have to improve the observance of hand hygiene above 70%. Secondly, we have to define and reach a target for the reduction of antibiotic consumption both in community and in hospital settings.

RésuméLa lutte contre la diffusion des bactéries à Gram-négatif multi-résistantes (BMR), notamment les Entérobactéries productrices de β-lactamases à spectre élargi, est en train d’être perdue dans notre pays. L’émergence de nouveaux mécanismes de résistance aux carbapénèmes chez ces bactéries expose les patients à un risque d’impasse thérapeutique. Cela survient alors que nous connaissons les 2 principaux facteurs sur lesquels nous pourrions agir : maîtriser la transmission des BMR en augmentant l’observance de l’hygiène des mains et le respect des précautions standard, et réduire l’exposition des patients aux antibiotiques. La mise en place de mesures spécifiques, le dépistage et l’isolement, nécessaires pour prévenir la diffusion de certaines BMR encore rares dans notre pays, ne s’est pas accompagnée d’une amélioration des précautions standard. Concernant la politique de l’antibiothérapie, les mesures mises en place sont encore trop timides et notamment n’ont pas permis d’obtenir une réduction significative des consommations d’antibiotiques. Les maigres résultats observés ne sont pas excusables : plusieurs études ont démontré l’efficacité et la faisabilité des programmes de maîtrise des BMR, que ce soit en termes de bénéfice écologique mais aussi individuels pour les patients. Une approche éducative et persuasive ferme doit être menée de façon urgente sur ces deux fronts en fixant des objectifs chiffrés opposables : il s’agit à la fois d’augmenter l’observance à l’hygiène des mains avec un objectif d’observance de plus de 70 % mais aussi de fixer et atteindre un objectif quantitatif de réduction de la consommation des antibiotiques, que ce soit en ville ou à l’hôpital.

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