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3412725 Médecine et Maladies Infectieuses 2012 6 Pages PDF
Abstract

The medical dashboard (DB) recording our clinical practices indicated on one hand the use of two different diagnosis terms, acute dermohypodermitis (ADH) or cellulitis, and on the other hand, an important antibiotic prescription heterogeneity. Our aim was to define these two diagnosis groups and to document compliance to our antibiotic therapy protocol.MethodADH and cellulitis were selected in our medical DB that records all patient data. Our local antibiotic therapy protocol was designed in April 2009; the prescription of recommended antibiotic agents defined the compliance to recommendations. The patient files indicating non-consensual therapy were analyzed to determine the reasons for inappropriate prescription.ResultsThree hundred and four cases of ADH and 82 of cellulitis were diagnosed over 6.5 years. ADH was associated with older age (P = 0.007), a higher frequency of venous insufficiency (P = 0.015), a lower frequency of cancer (P = 0.007), and was more often located on lower limbs (P < 0.001), compared to cellulitis. The diagnosis of ADH was associated with higher compliance to our antibiotic therapy protocol, compared to cellulitis: 68% versus (vs.) 24%, P < 0.001, and after April 2009: 53% vs. 64%, P = 0.033. Among the 162 inappropriate antibiotic prescriptions (42%), 75 were deemed justified after analyzing the patient file, but less frequently for ADH compared to cellulitis: 49% vs. 11,5%, P < 0.001.ConclusionADH presents different clinical characteristics compared to cellulitis. The antibiotic therapy protocol for ADH cannot be applied to cellulitis.

RésuméLe tableau de bord (TB) d’infectiologie montrait d’une part, l’utilisation de deux termes diagnostiques, dermo-hypodermites aiguës (DHA) ou cellulites, en conclusion de la prise en charge des infections cutanées et, d’autre part, une hétérogénéité thérapeutique. Notre objectif était de caractériser ces deux groupes diagnostiques et de connaître l’observance de notre protocole d’antibiothérapie.Patients et méthodeLes DHA et les cellulites étaient sélectionnés à partir du TB répertoriant chaque patient hospitalisé. Le protocole thérapeutique était discuté en avril 2009, l’utilisation des molécules proposées définissant la bonne observance. Les dossiers des patients bénéficiant d’une antibiothérapie non consensuelle était analysés afin d’en déterminer les motifs.RésultatsEn 6,5 ans, 304 DHA et 82 cellulites étaient diagnostiquées. Les DHA étaient associées à un plus grand âge (p = 0,007), une plus grande fréquence d’insuffisance veineuse (p = 0,015), une moindre fréquence de cancers (p = 0,007), et étaient plus souvent aux membres inférieurs (p < 0,001), comparativement aux cellulites. Le diagnostic de DHA était associé à une meilleure observance du consensus comparativement aux cellulites : 68 % versus (vs) 24 %, p < 0,001, et après avril 2009 : 53 % vs 64 %, p = 0,033. Parmi les 162 antibiothérapies ne respectant pas le protocole (42 %), 75 étaient justifiées à la lecture du dossier, moins fréquemment en cas de DHA : 49 % vs 11,5 %, p < 0,001.ConclusionLes DHA présentent des caractéristiques cliniques différentes des cellulites. Le consensus thérapeutique des DHA paraît inadapté à la prise en charge des cellulites.

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