Subcutaneous and intravenous ceftriaxone administration in patients more than 75 years of age

ObjectiveWe wanted to compare the first line intravenous administration of ceftriaxone to a subcutaneous administration in patients more than 75 years of age.MethodWe performed a retrospective monocentric study on all patients more than 75 years of age admitted to the Ales hospital between January 1 and December 31, 2011, having received at least two doses of ceftriaxone intravenously (IV) or subcutaneously (SC).ResultsOne hundred and forty-eight patients (70 females/78 males patients) were included, 110 received ceftriaxone IV and 38 SC. They were a mean age of 84.7 years, older in the SC group (86.9 years) than in the IV group (83.9 years) (P = 0.0052). The SC group patients presented more frequently with dementia (57% vs. 25% P = 0.001), were more often bedridden (22% vs. 7% P = 0.023), had a higher mean World Health Organization status (3.13 vs. 2.76, P = 0.0181), and higher ADL score (7.79 vs. 5.76, P = 0.0056). There was no statistical difference for isolated bacteria, site of infection, death rate, and patients cured.ConclusionSubcutaneous ceftriaxone administration seems to be preferred for fragile elderly patients independently of disease severity. This administration is not associated to an impaired effectiveness or to an increased death rate.

RésuméObjectifDécrire l’utilisation de la ceftriaxone en première intention par voie sous-cutanée comparativement à la voie veineuse chez les patients âgés.MéthodeÉtude rétrospective monocentrique. Inclusion des patients âgés de plus de 75 ans hospitalisés au centre hospitalier d’Ales entre le 1er janvier et le 31 décembre 2011 et ayant reçu au moins deux injections à 24 heures d’intervalle de ceftriaxone par voie sous-cutanée (SC) ou intraveineuse (IV).RésultatsCent quarante-huit patients (70 femmes pour 78 hommes) ont été inclus, 110 avaient eu la ceftriaxone par voie intraveineuse et 38 par voie sous-cutanée. La moyenne d’âge était de 84,7 ans, plus élevée dans le groupe SC (86,9 ans) qu’ IV (83,9 ans) (p = 0,0052). Le groupe administration SC comprenait plus de patients déments (57 %, contre 25 % p = 0,000), plus de grabataires (22 % contre 7 % p = 0,023), une moyenne du score OMS plus élevée 3,13 versus 2,76 (p = 0,0181), le score ADL montrait des patients plus dépendants (7,79 contre 5,76, p = 0,0056). Il n’y avait pas de différence significative concernant les germes isolés, les sites d’infection, les décès ni la proportion de patients guéris.ConclusionLa voie sous-cutanée semble être préférée en première intention à la voie intraveineuse chez les patients les plus fragiles sans lien évident avec la gravité. Cette voie ne semble pas associée à une diminution d’efficacité thérapeutique ni à une surmortalité significative.