Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3412923 | Médecine et Maladies Infectieuses | 2014 | 6 Pages |
AimsThis survey was made to study the epidemiology of multiresistant bacteria (MRB) in the French community, among elderly patients 65 years of age or more, carrying third-generation cephalosporin-resistant (3GC-resistant) Enterobacteriaceae, and the co-resistance of prescribed antibiotics.MethodsThe data was collected in 2009 in the West of France by MedQual, a network of 174 private laboratories.ResultsTwo thousand one hundred and sixty strains of the 88,255 identified Enterobacteria strains were 3GC-resistant (2.4%) and 945 of these strains (41.8%) were isolated from elderly patients 65 years of age or more. Escherichia coli was the predominant 3GC-resistant strain (72.7%). 51.4% of the 945 patients in whom a 3GC-resistant strain was isolated produced an extended-spectrum β-lactamase (ESBL). The main risk factors for infection with the 3GC-resistant strain were hospitalization and antibiotic treatment in the previous year (58.2 and 86.9%, respectively). Hospitalization during the previous year was more frequent among elderly patients who lived at home compared with those who lived in nursing homes (P < 0.05). The production of ESBL, among the 945 patients who carried the 3GC-resistant strains, was similar among patients who lived at home compared with those who lived in nursing homes (51.4% versus 49.7%).ConclusionMicrobiologists should warn family physicians about MRB isolates with a specific antimicrobial resistance pattern (3GC-resistant, fluoroquinolone-resistant, etc.) to prescribe more effective medications.
RésuméObjectifsLes objectifs de cette enquête étaient d’étudier l’épidémiologie des bactéries multirésistantes (BMR) dans la communauté française, incluant tous les patients porteurs d’entérobactéries résistantes aux céphalosporines de troisième génération (ER-C3G), parmi les patients âgés de plus de 65 ans et d’étudier les co-résistances aux antibiotiques.MéthodesLes données ont été collectées pendant l’année 2009 dans l’ouest de la France par MedQual, un réseau de 174 laboratoires privés.RésultatsParmi les 88 255 souches d’entérobactéries isolées, 2160 souches sont des ER-C3G (2,4 %), dont 945 souches (41,8 %) provenaient de patients âgés de 65 ans et plus. Une prédominance d’Escherichia coli a été observée (72,7 %). Parmi les 945 souches de patients chez lesquels une ER-C3G a été isolée, 51,4 % des entérobactéries isolées produisent une β-lactamase à spectre étendu (BLSE). Les principaux facteurs de risque étaient l’hospitalisation et l’antibiothérapie au cours de l’année précédente (58,2 et 86,9 % respectivement). L’hospitalisation pendant l’année précédente a été observée plus fréquemment pour les patients âgés de 65 ans et plus et vivant à domicile que pour ceux vivant en maison de retraite (p < 0,05). Parmi les 945 patients porteurs d’une ER-C3G, la production de BLSE était comparable parmi des patients vivant à domicile que parmi ceux hébergés en maison de retraite (51,4 % versus 49,7 %).ConclusionLes microbiologistes, devant certaines souches de BMR au profil particulier de résistance antimicrobienne (résistance aux C3G, fluoroquinolones…), devraient les signaler aux médecins généralistes pour une meilleure prescription.