Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
3413078 | Médecine et Maladies Infectieuses | 2011 | 8 Pages |
Vaccine coverage against hepatitis B virus (HBV) in France has decreased to one of the lowest levels among countries that recommend it, over the last decade. The probable cause was that the vaccine was suspected to induce demyelinating diseases. We studied the factors limiting the use of HBV vaccine amongst French family physicians (FPs), who play a significant role in the implementation of the vaccination policy.MethodWe conducted a national survey in 2008, using an interactive questionnaire sent by e-mail to 2175 private general practitioners in metropolitan France. This questionnaire provided us with demographic data and information on perception, opinions and practices of FPs regarding HBV vaccination. It also assessed practical barriers to vaccination FPs encountered. The answer structure was analyzed by multiple correspondence analysis (MCA). An agglomerative hierarchical clustering (AHC) identified typical behaviors among FPs. We determined and tested specific links among answers. The representativeness of the final sample (341 FPs) was tested.ResultsHBV vaccination for infants is increasingly recommended; children and teenage vaccine catch-up is less routinely recommended; 25% of FPs are opposed to systematic vaccination; the main barrier to vaccination, according to FPs, remains public opinion on the vaccine's potential adverse effects; barriers among physicians include excessive precaution principle in prescribing the vaccine and misconceptions on hepatitis B and vaccination.
RésuméEn France, le vaccin contre le virus de l’hépatite B (VHB) a pu être associé au développement de pathologies démyélinisantes. Ensuite, après une excellente phase initiale d’adhésion de la population à cette recommandation vaccinale, la couverture vaccinale a chuté pour devenir l’une des plus basses parmi les pays recommandant cette vaccination. Nous avons étudié les facteurs limitant l’utilisation du vaccin anti-VHB par les médecins généralistes, acteurs importants de cette vaccination.MéthodeNous avons conduit une enquête, en 2008, auprès de 2175 généralistes libéraux de France métropolitaine, fondée sur un questionnaire interactif adressé par courriel. Ce questionnaire visait à caractériser la perception du vaccin, les comportements et difficultés pratiques des participants au processus de vaccination. Leurs caractéristiques démographiques et conditions d’exercice ont également été recueillies.RésultatsL’échantillon final comptait 341 médecins. Sa représentativité a été vérifiée. La structure des réponses a été explorée par une analyse des correspondances multiples (ACM). Des comportements-types ont été identifiés par une classification ascendante hiérarchique (CAH). Certaines liaisons entre les réponses ont été recherchées et testées spécifiquement.L’étude montre que : la mobilisation pour la vaccination des nourrissons s’accentue ; en comparaison, les rattrapages vaccinaux des adolescents sont moins proposés ; l’utilité de la vaccination systématique est contestée par 25 % des généralistes ; l’obstacle principal à la vaccination dans l’opinion publique reste la crainte d’effets secondaires du vaccin ; parmi les médecins, un excès de précaution dans les prescriptions et des idées fausses sur l’hépatite B et la vaccination limitent celle-ci.