Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3413287 | Médecine et Maladies Infectieuses | 2010 | 4 Pages |
RésuméObjectifsFaire le point sur l’organisation des bonnes pratiques et les habitudes de prescription des fluoroquinolones (FQ) en cas d’infection ostéo-articulaire, urinaire, pulmonaire et digestive.Patients et méthodeEnquête déclarative (questionnaire établissement et prescripteur).RésultatsTrente pour cent (44/145) des établissements ont répondus totalisant 274 questionnaires prescripteurs. Quatre-vingt pour cent possédaient des protocoles de prescription, 71 % des cliniciens avaient accès aux données épidémiologiques. Un pourcentage de 30,7 (853/2771) des propositions thérapeutiques comportaient une FQ, 44,5 % (380/853) d’entres elles n’étaient pas préconisées. Leur prescription abusive était de 24,4 % (116/474) en cas d’infection ostéo-articulaire, de 14,6 % (107/731) et 20 % (157/779) pour les infections digestives et respiratoires. Dans les infections urinaires, elles étaient proposées à juste titre dans 47,6 % (375/787) des cas. Les erreurs étaient dues à une mauvaise connaissance de l’épidémiologie de la résistance bactérienne, de la pharmacologie (sous-dosage, monothérapie à risque de sélection) et à l’inapplication des recommandations de bonnes pratiques.ConclusionCette étude justifie la rationalisation de la prescription des antibiotiques.
ObjectiveThe aim of the study was to assess the good use organization and fluoroquinolone prescription habits in cases of bone and joint, urinary, pulmonary, and digestive infections.DesignA declarative survey was made (questionnaire for the hospital and for the prescriber).ResultsThirty percent (44/145) of hospitals participated with 274 prescribers. Eighty percent had prescription protocols, 71 % of clinicians had access to epidemiologic data. A percentage of 30.7 (853/2,771) of prescriptions included a fluoroquinolone, 44.5 % (380/853) among these had not been recommended. The excessive prescription reached 24.4 % (116/474) in case of bone and joint infection, 14.6 % (107/731), and 20 % (157/779) in cases of digestive and respiratory infection respectively. Prescriptions for urinary infection were adequate in 47.6 % (375/787) of cases. Inadequate prescriptions were made because of bad knowledge of bacteria resistance epidemiology and pharmacology (insufficient dose, monotherapy at risk of selection), and non-application of good practice recommendations.ConclusionThis study justifies the rationalization of antibiotic prescription.