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3413312 Médecine et Maladies Infectieuses 2011 5 Pages PDF
Abstract

ObjectiveThe aim of this study was to determine the in vitro activity of six new antimicrobial agents against glycopeptide-resistant enterococci (GRE) strains from France.MethodsSixty epidemiologically unrelated clinical isolates of Enterococcus faecium (vanA or vanB), received at the National Reference Centre for Enterococci (CNR-Enc) between 2006 and 2008, were studied. The MICs of the following antibiotics were determined by broth microdilution according to Antibiogram Committee of the French Society for Microbiology (CA-SFM) guidelines: quinupristin-dalfopristin (Q-D), linezolid (LZD), daptomycin (DPT), tigecycline (TGC), ceftobiprole (CFT), and telavancin (TLV). Strains were classified using clinical breakpoints recommended by the CA-SFM (Q-D, LZD, TGC), or the Clinical and Laboratory Standards Institute (DPT).ResultsAll strains were susceptible to LZD and DPT (MIC90, 4 and 2 μg/ml, respectively) and only a single strain presented intermediate susceptibility to tigecycline (MIC90, 0.25 μg/ml). Thirty percent of strains were resistant to Q-D (MIC90, 4 μg/ml), and CFT was constantly inactive (MIC90, 64 μg/ml). Finally, TLV showed low-level MICs (MIC90, 0.5 μg/ml) against vanB-positive isolates but not against vanA-positive isolates (MIC90, 8 μg/ml).ConclusionAlthough several antibiotics are still active against GRE, it is essential to maintain an active antimicrobial resistance surveillance for these microorganisms considered as a model of multidrug resistance with a potential to transfer resistance to other bacterial species (e.g. Staphylococcus aureus).

RésuméObjectifLe but de cette étude a été de déterminer l’activité in vitro de six nouveaux antibiotiques vis-à-vis de souches d’entérocoques résistants aux glycopeptides (ERG) isolées en France.MéthodesSoixante souches cliniques non reliées épidémiologiquement d’Enterococcus faecium (vanA ou vanB), reçues au Centre national de référence pour les entérocoques entre 2006 et 2008, ont été étudiées. Les CMI de l’association quinupristine–dalfopristine (Q-D), du linézolide (LZD), de la daptomycine (DPT), de la tigécycline (TGC), du ceftobiprole (CFT) et de la télavancine (TLV) ont été déterminées par la méthode de microdilution en milieu liquide selon les recommandations du CA-SFM. L’interprétation a été réalisée selon les concentrations critiques proposées par le CA-SFM (Q-D, LZD et TGC) ou le Clinical and Laboratory Standards Institute (DPT).RésultatsToutes les souches étaient sensibles au LZD et à la DPT (CMI90, respectivement à 4 et 2 μg/ml) et une seule souche était catégorisée intermédiaire à la TGC (CMI90 à 0,25 μg/ml). Trente pour cent des souches étaient résistantes à l’association Q-D (CMI90 à 4 μg/ml) et le CFT était constamment inactif (CMI90 à 64 μg/ml). Enfin, la TLV présentait des CMI basses sur les souches vanB (CMI90 à 0,5 μg/ml) mais pas sur les souches vanA (CMI90 à 8 μg/ml).ConclusionSi plusieurs molécules restent encore actives sur les ERG, il est primordial de surveiller l’activité des antibiotiques sur ces microorganismes qui représentent un modèle de multi-résistance et dont le risque est le transfert de celle-ci à d’autres bactéries pathogènes, comme Staphylococcus aureus.

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