Article ID Journal Published Year Pages File Type
3413481 Médecine et Maladies Infectieuses 2010 7 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifsÉvaluer comment les médecins généralistes perçoivent la résistance bactérienne et leurs prescriptions antibiotiques.MéthodesUn questionnaire a été envoyé à un échantillon de 102 généralistes, tirés au sort parmi les 1242 généralistes exerçant dans les Alpes-Maritimes.RésultatsLe taux de réponse a été de 69 %. Plus de 80 % des généralistes se sentaient confiants lors de la prescription d’un antibiotique. Les deux facteurs principaux influençant leur démarche de prescription antibiotique étaient l’expérience (97 %) et les recommandations de pratique (81 %), l’avis d’un collègue n’était cité que par 13 % des généralistes. La résistance bactérienne était perçue comme un problème national par 91 % des médecins, mais seulement 65 % d’entre eux estimaient qu’elle représentait un problème dans leur pratique quotidienne. L’utilisation large des antibiotiques, la prescription de molécules à large spectre ou de doses sub-optimales d’antibiotiques étaient les trois causes de la résistance le plus souvent identifiées, alors que les durées excessives d’antibiothérapies ou une mauvaise hygiène des mains étaient citées moins fréquemment. Les trois mesures identifiées comme utiles pour améliorer la prescription antibiotique par plus de 80 % des généralistes étaient les sessions de formation et la mise à disposition de recommandations de pratique et de données sur la résistance.ConclusionsLes politiques du bon usage des antibiotiques en ville seront d’autant mieux acceptées par les généralistes qu’elles s’appuieront sur leurs perceptions. Des enquêtes telles que la nôtre peuvent apporter des pistes de réflexion.

ObjectiveThe study's objective was to assess General Practitioners’ (GPs) perceptions of their antibiotic prescribing practice and of bacterial resistance.DesignWe surveyed a random sample of 102 GPs out of the 1242 working in the Alpes-Maritimes area (France).ResultsThe response rate was 69%. More than 80% of the GPs felt confident when prescribing an antibiotic. The two main factors thought to influence their antibiotic prescriptions were their previous experience (97%) and guidelines (81%), advice from a colleague was quoted by only 13% of the GPs. Antibiotic resistance was perceived as a national problem by 91% of the respondents, but only 65% rated the problem as important in their own daily practice. Widespread and inappropriate antibiotic use, prescription of broad spectrum antibiotics or too low antibiotic doses were rated as important causes of resistance, but excessive duration of antibiotic treatment or poor hand hygiene practices were cited less often. The three measures perceived to be helpful or very helpful to improve antibiotic prescribing by more than 80% of the GPs were training sessions, availability of guidelines and of resistance data.ConclusionsThese perceptions must be taken into account to maximize adherence of GPs to the measures intended to limit bacterial resistance.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Infectious Diseases
Authors
, , , , ,