Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3414301 | Médecine et Maladies Infectieuses | 2007 | 7 Pages |
RésuméNous rapportons une série de 32 enfants pris en charge dans un même service de pédiatrie entre janvier 1991 et décembre 2002 pour encéphalite aiguë. L'agent causal a été déterminé 26 fois (81 %). Les plus fréquemment impliqués étaient les virus varicelle–zona (dix enfants ; 31 %), Herpes simplex (six enfants ; 19 %) et entérovirus (quatre enfants ; 13 %). Les deux examens pertinents pour le diagnostic et dont les résultats étaient obtenus dans les heures suivant l'accueil de l'enfant étaient l'analyse du liquide céphalorachidien et l'électroencéphalogramme. L'imagerie encéphalique précoce participait surtout au diagnostic différentiel tandis que l'imagerie à distance était un élément pronostic pour les encéphalites à réplication virale. La détermination de l'agent infectieux nécessitait plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Elle avait surtout un intérêt documentaire, sans influence sur la prise en charge initiale. Dix-neuf enfants, en plus des six ayant une encéphalite herpétique (soit 78 % en tout) ont dès lors reçu un traitement par aciclovir, maintenu jusqu'à la preuve d'une autre infection. Vingt-deux enfants (69 %) ont eu une évolution favorable, deux (6 %) ont gardé des séquelles modérées, deux (6 %) des séquelles importantes, cinq (16 %) des séquelles majeures et un (3 %) est décédé. L'évolution était très dépendante de la cause et du mécanisme de l'encéphalite. Cette série apporte une représentation de l'épidémiologie de la maladie dans notre région au cours d'une période de 12 ans.
We report 32 cases of acute encephalitis consecutively hospitalized in one hospital, from January 1991 to December 2002. The causative agent was identified in 26 cases (81%). The main associated viruses were varicella–zoster (10 children; 31%), Herpes simplex (6 children; 19%), and enteroviruses (4 children; 13%). At the acute phase, the most relevant biological findings were electroencephalogram results and CSF analysis. The initial encephalic imaging was primarily helpful to exclude other acute neurological diseases whereas long-term imaging was a prognostic factor for necrotizing encephalitis. The microbiological diagnosis required several days or weeks to be determined. It did not influence the initial management. In addition to the 6 cases of herpetic encephalitis, 19 children (78% altogether) were then treated by acyclovir before a definitive diagnosis was made. Twenty-two children (69%) had a favorable outcome, 2 (6%) had moderate sequels, 2 (6%) had important ones, and 5 (16%) had major ones. One (3%) child died. The outcome was highly dependant on the causative agent and the mechanism of encephalitis. This series gives information on the epidemiology of encephalitis in children in our region over a period of 12 years.