Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
3414522 | Médecine et Maladies Infectieuses | 2007 | 6 Pages |
RésuméL'efficacité virologique des multithérapies antirétrovirales (ARV) a permis ces dix dernières années de diminuer de façon considérable la mortalité liée à l'infection à VIH. Parallèlement, des études épidémiologiques ont identifié un risque cardiovasculaire lié à l'apparition d'anomalies métaboliques glucidiques et lipidiques sous traitement ARV. Du fait du vieillissement de la population des patients VIH+ et de l'impérative nécessité de suivre un traitement ARV au long cours, le besoin s'impose de prévenir ou minimiser le risque de survenue de ces anomalies métaboliques. L'efficacité immédiate du premier traitement ARV est une obligation afin d'obtenir une charge virale (CV) indétectable à moins de 50 copies/ml et la meilleure restauration immunitaire dans les délais les plus brefs. Par ailleurs, la sélection d'un traitement le plus neutre possible sur le plan métabolique devrait améliorer le pronostic cardiovasculaire des patients. La tolérance métabolique apparaît être un critère essentiel à prendre en compte lors du choix du traitement de première ligne.