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345106 Child Abuse & Neglect 2009 9 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifL’objectif de l’étude est d’examiner les facteurs associés à la décision de retenir ou non les signalements d’abus sexuels faits aux services de protection de l’enfance.MéthodeÀ partir d’un échantillon représentatif de 849 signalements faits à la protection de la jeunesse au Québec, nous comparons les caractéristiques de l’enfant, du signalement et de la famille selon que les signalements ont été retenus (52,8 %) ou non retenu pour l’étape évaluation/orientation.RésultatsLes analyses de régression logistique montrent que les signalements sont davantage susceptibles d’être retenus lorsqu’ils impliquent un enfant de sexe féminin, lorsqu’ils impliquent plus d’un enfant d’une même famille, lorsqu’il y a présence de troubles de comportement, lorsque le signalement est reçu par les services courants de réception et traitement des signalements (RTS), et lorsqu’il y a plus d’un signalant. À l’inverse, le signalement est moins souvent retenu lorsque le signalement provient d’une source anonyme, d’une source « autre », du père ou d’un policier, et lorsqu’une référence personnalisée à un centre jeunesse (CJ) a été faite.ConclusionCes résultats confirment que des caractéristiques individuelles, familiales et liés au signalement sont associées à la décision de retenir ou non un signalement. Ces caractéristiques représentent des éléments prévus dans la loi comme devant être pris en compte lors de l’évaluation d’un signalement.Implications cliniquesLe fait que certaines sources (père, policier, autre, anonyme) présentent un taux de rétention plus faible suggèrent que ces sources pourraient faire l’objet d’une plus grande sensibilisation concernant les éléments d’une situation qui justifie un signalement à la protection de l’enfance.

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