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3817247 La Presse Médicale 2014 8 Pages PDF
Abstract

Points essentielsLes incidentalomes surrénaliens sont fréquents puisqu’ils sont observés chez 2 % à 3 % des patients bénéficiant d’un scanner abdominal.Une des principales questions soulevées par la découverte d’un incidentalome surrénalien est de déterminer s’il s’agit d’une tumeur à risque endocrinien ou tumoral justifiant son exérèse chirurgicale.Les tumeurs à risque sont les tumeurs hypersécrétantes (phéochromocytomes, adénomes cortisoliques, adénome de Conn) et le carcinome primitif (corticosurrénalome malin).La majorité des incidentalomes sont des adénomes corticaux bénins et non sécrétants, les lésions à risque représentent au plus 5 % des incidentalomes surrénaliens.Un bilan étiologique à la recherche de ces lésions est impératif et repose essentiellement sur un choix pertinent d’éléments biologiques et morphologiques.Le potentiel délétère des adénomes cortisoliques infracliniques, responsables d’une hypercortisolisme a minima, et la nécessité d’opérer ces lésions restent discutés.

Key pointsAdrenal incidentalomas are found in approximately 2–3% of abdominal CT-scan examinations.A key issue is to determine whether the incidentaloma is neoplastic or responsible for endocrine hypersecretion, two situations in which surgical excision is recommended.Candidate incidentalomas for surgery include hypersecreting tumors (pheochromocytomas, Cushing's adenoma, Conn's adenoma) and adrenocortical carcinomas.The majority of adrenal incidentalomas are non-secreting cortical adenomas and lesions to remove account for less than 5% of adrenal incidentalomes.The pathological consequences of “subclinical” cortisol-secreting adenomas responsible for mild hypercortisolism and whether or not these tumors should be removed remain debatable.

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