Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3819238 | La Presse Médicale | 2007 | 7 Pages |
SummaryBackgroundMortality-morbidity conferences (M&MC) are a recognized technique for evaluating and improving medical practices as well as improving patient safety.ObjectivesTo describe the current practices for identification and management of care-related adverse events and to evaluate the effectiveness of an intervention to promote M&MC in a university hospital.MethodsThe study was designed as a before-and-after survey. In the first part of the survey (September-December 2004), we interviewed the heads of the clinical departments and units in a Parisian university hospital (n=37), using a semi-structured questionnaire. Questions concerned the management of adverse events or errors in their departments or units. The intervention took place during these interviews and consisted of providing information on methods currently available to improve inpatient safety, including broad-based M&MC. The second part involved a structured questionnaire sent by e-mail in December 2005.ResultsIn 2004, 24 of the 37 departments discussed adverse events, 11 kept a register of them, and 9 used M&MC, mostly covering a specific limited segment of their specialty field. Only 2 used structured M&MC that covered the entire specialty field. In 2005, 3 departments had expanded the field covered by their M&MC, and 9 had established M&MC for their entire field (n=12). Six departments had not changed the field of their M&MC and 14 had not introduced it.ConclusionOur survey of department heads allowed us both to collect information about the methods they used for managing and evaluating adverse events and to provide information to them. This intervention may have contributed to increasing and improving the use of M&MC.
RésuméIntroductionLes revues de mortalité-morbidité (RMM) font partie des techniques reconnues d'évaluation et d'amélioration des pratiques professionnelles de soins. Elles ont pour finalité l'amélioration de la sécurité des patients. La question abordée est de mesurer si une information apportée aux responsables de service par des collègues peut constituer une technique de diffusion pour l'acceptation de cette pratique dans le service.ObjectifsAprès avoir fait le point des méthodes déjà utilisées dans les services pour l'identification et la gestion des événements indésirables graves liés aux soins, tester si cette technique, visite avec information apportée à chaque responsable de service d'un hôpital universitaire, permettait une appropriation et une diffusion de la pratique de revues de mortalité-morbidité.MéthodesL'étude a reposé : dans sa première phase (septembre-décembre 2004) sur une visite d'une heure de chaque chef de service ou d'activité (n = 37) dans un hôpital universitaire parisien pour entretien semi-directif utilisant un questionnaire standardisé sur les méthodes d'analyse des événements indésirables en usage dans son service et pour une information sur les méthodes disponibles constituant l'intervention ; dans sa seconde phase (décembre 2005) sur un questionnaire structuré envoyé par messagerie électronique.RésultatsEn 2004, de nombreux services (n = 24/37) discutaient des événements indésirables, certains tenaient un registre (n = 11), d'autres (n = 9) faisaient des RMM seulement sur une partie de leur activité, peu (n = 2) avaient mis en place des RMM complètes. En 2005, de nombreux services ont soit complété le champ de leur RMM (n = 3), soit créé une RMM complète (n = 12). Six services sont restés à la RMM partielle déjà existante et 14 n'ont pas mis en place de technique d'identification et de gestion des événements indésirables graves liés aux soins.ConclusionLa technique proposée de collecte et de diffusion de l'information personnellement aux responsables de services a permis de connaître l'existant et peut avoir contribué à inciter de nombreux services à mieux formaliser leur RMM ou à installer de novo une RMM.