Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3819278 | La Presse Médicale | 2007 | 7 Pages |
SummaryBackgroundNurses play a crucial role in end-of-life care, especially for outpatients. It is important to assess their knowledge and attitudes regarding pain management during the end-of-life period.MethodsA random national sample of 602 French nurses providing home care responded to a telephone survey. The questionnaire included a scale of knowledge about pain and a short clinical case related to severe pain management, requiring WHO level 3 analgesia, for a dying patient.ResultsThe pain knowledge score depended on nurses' training and was higher for those living with another health professional. For the clinical case, only 60% of nurses favored the prescription of the analgesia recommended by international guidelines. This support depended on objective skills in pain management, but was less frequent for elderly or women patients.DiscussionAttitudes toward pain management at the end of life do not depend only on book learning. They are also influenced by more subjective factors that may cause inequality in care for women and the elderly. Nurse training programs should take such factors into account.
RésuméContexteLes infirmiers jouent un rôle primordial dans les soins de fin de vie, surtout pour les patients suivis à domicile. Il est donc important d'évaluer leurs connaissances et leurs attitudes à l'égard du traitement de la douleur en fin de vie.MéthodesUn échantillon aléatoire national de 602 infirmiers libéraux a été interrogé par téléphone. Le questionnaire comprenait une échelle de connaissance de la douleur et une vignette clinique décrivant un patient en fin de vie nécessitant la prescription d'un antalgique de niveau 3.RésultatsLa connaissance de la douleur dépendait de la formation des infirmiers ; elle était plus importante si leur conjoint exerçait une profession de santé. Pour la vignette clinique, seuls 60 % des infirmiers préconisaient une prescription d'antalgique conforme aux recommandations internationales. Cette attitude dépendait des compétences objectives dans le traitement de la douleur, mais elle était moins fréquente lorsque le patient était une femme ou âgé.DiscussionLes attitudes à l'égard du traitement de la douleur en fin de vie ne dépendent pas seulement des compétences acquises. Elles dépendent aussi de facteurs subjectifs susceptibles d'introduire des inégalités entre patients selon leur âge et leur sexe. Ces facteurs devraient être pris en compte dans la formation des infirmiers.