Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
3819990 | La Presse Médicale | 2007 | 5 Pages |
Key pointsAbdominal — and not peripheral — obesity induces insulin resistance.Morbid obesity is not always accompanied by either diabetes mellitus or metabolic syndrome.Development of morbid obesity can require appropriate insulin secretion and recruitment of small insulin-sensitive adipocytes, able to store fatty acids.These fatty acids are therefore not stored in ectopic sites (muscle, liver, islets of Langerhans), and neither insulin resistance nor glucolipid toxicity develops and causes insulin deficiency. This explains the relative rarity of diabetes in morbid obesity.Patients with morbid obesity are at greater risk of developing mechanical complications (e.g. cardiac, pulmonary, or locomotor system, or sleep apnea) than metabolic complications or cardiovascular heart disease.
Points essentielsC'est l'obésité abdominale qui entraîne une insulinorésistance.L'obésité morbide ne s'accompagne pas toujours d'un diabète sucré ou d'un syndrome métabolique.Le développement d'une obésité morbide peut en effet nécessiter la présence d'une insulinosécrétion appropriée ainsi que la possibilité de recruter un nombre important de petits adipocytes insulinosensibles capables de stocker les acides gras.Les acides gras ne se déposent donc pas dans des sites ectopiques (muscle, foie, îlots de Langerhans) et il n'y a donc souvent ni insulinorésistance ni glucolipotoxicité responsable d'une insulinopénie. Ceci explique la relative rareté du diabète dans l'obésité morbide.Les patients ayant une obésité morbide sont souvent davantage menacés par la survenue de complications mécaniques (cardiaques, pulmonaires, syndrome d'apnée du sommeil, rhumatologiques) que de complications métaboliques et vasculaires.