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3820137 La Presse Médicale 2013 9 Pages PDF
Abstract

Key pointsDepression is a frequent disorder with a lifetime prevalence of 25% in women and 12% in men. General practitioners are responsible for the majority of antidepressant prescriptions in France.Antidepressant treatments decrease the suicide risk in adult patients with a depressive disorder or suicidal behavior.However, antidepressant treatment is not recommended in children or adolescents. Indeed, an increase risk of suicide has been reported in this population in previous studies, especially when antidepressant treatment is started. The treatment of adolescents with major depression or suicidal behaviors must be preferentially conducted by a specialized care team. A clinical evaluation must be done very carefully before the onset of antidepressant treatment.In some specific clinical contexts, antidepressant treatments may be used to decrease levels of impulsiveness and aggressiveness. However, the efficacy of antidepressant treatment on violent behaviors is still not clearly determined by scientific literature owing to lack of studies with a high level of evidence.In a few cases of patients, activation syndromes may appear at the beginning of antidepressant treatments, with akathisia, nervousness, anxiety, insomnia and agitation. These reactions may be risk factors for acting out.Alcohol, cocaine or benzodiazepines when concomitantly consumed with antidepressant treatment may increase the risk for acting out. Whenever benzodiazepines are needed in a patient with a high suicide risk, the dosage used must be enough to avoid desinhibition and to obtain anxiolytic and sedative effects.

Points essentielsLe trouble dépressif est fréquent avec une prévalence vie entière de 25 % chez les femmes et 12 % chez les hommes. Les médecins généralistes sont les principaux prescripteurs des traitements antidépresseurs en France.Les antidépresseurs ont un effet protecteur significatif sur le risque suicidaire chez les patients adultes souffrant d’un trouble dépressif ou ayant des conduites suicidaires.En revanche, chez les enfants ou les adolescents, la prescription d’un antidépresseur en première intention est déconseillée. En effet, la littérature signale une augmentation du risque suicidaire dans cette tranche d’âge lors de l’introduction d’un antidépresseur. La prise en charge d’adolescents déprimés ou ayant des conduites suicidaires doit de préférence être confiée à un réseau de soins spécialisés et l’évaluation clinique doit être très rapprochée lors de l’initiation d’un antidépresseur.Les antidépresseurs peuvent être utilisés, par certains cliniciens spécialistes travaillant avec des patients violents, pour améliorer leurs comportements impulsifs et hétéroagressifs. Toutefois, l’influence des traitements antidépresseurs sur les comportements violents ou agressifs n’est pas clairement établie par manque d’études avec un fort niveau de preuve.Chez un petit nombre de patients des « réactions d’activation » peuvent être observées lors de l’introduction d’un antidépresseur, avec notamment une akathisie, une nervosité, une anxiété, une insomnie, une agitation. Ces réactions sont des facteurs de risque de passages à l’acte auto- ou hétéroagressifs.Certaines substances consommées en même temps que l’antidépresseur peuvent également favoriser le passage à l’acte. Il s’agit notamment de l’alcool, de la cocaïne ou de certaines benzodiazépines à faible posologie du fait de leur action désinhibitrice. Chez un patient avec un fort risque suicidaire, si une prescription de benzodiazépine est indiquée, les posologies recommandées doivent être élevées pour obtenir un effet anxiolytique, voire sédatif.

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