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3821085 La Presse Médicale 2008 8 Pages PDF
Abstract
Points essentielsL'embolie pulmonaire grave est définie par l'existence d'une hypotension artérielle ou de signes périphériques de choc ; sa mortalité est supérieure à 25 %. Une dysfonction ventriculaire droite sur l'échocardiographie et une valeur élevée de troponine ou de brain natriuretic peptide, semblent associées à un accroissement du risque de mortalité, même en l'absence d'état de choc. Leur présence définit l'embolie pulmonaire de gravité intermédiaire, mais cette définition n'est pas consensuelle.Le diagnostic des formes massives doit privilégier la rapidité et les examens réalisables au lit du malade. Dans ce contexte, les D-dimères sont inutiles. L'association d'une forte probabilité clinique et d'une dilatation des cavités droites sur l'échocardiographie permet d'affirmer le diagnostic. Un angioscanner spiralé des artères pulmonaires doit être réalisé après avoir stabilisé le malade si l'échocardiographie est normale ou ne montre pas de diagnostic alternatif.Le traitement anticoagulant doit être débuté dès que le diagnostic est évoqué. Le traitement symptomatique associe l'oxygénothérapie, une expansion volémique et des inotropes. Sauf contre-indication, le traitement fibrinolytique est indiqué dans les embolies pulmonaires graves. La situation est moins claire dans les formes de gravité intermédiaire pour lesquelles la littérature ne permet ni d'affirmer ni d'éliminer un effet cliniquement important du traitement fibrinolytique. Un essai vient de débuter pour répondre à cette question. L'embolectomie chirurgicale ou par cathéter n'est envisagée qu'en présence d'un état de choc réfractaire et d'une contre-indication à la fibrinolyse. Dans l'attente de nouvelles données, les indications des filtres caves n'ont pas de particularité dans les embolies pulmonaires massives.
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