Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3821738 | La Presse Médicale | 2007 | 7 Pages |
SummaryObjectiveGastroesophageal reflux disease (GERD) affects about 10% of the French population, who have symptoms at least weekly. Nocturnal symptoms are associated with more severe disease. The aim of this study was to determine the prevalence of nocturnal reflux symptoms among patients seeing general practitioners and to assess their consequences on sleep quality.MethodsFor three consecutive days, 562 general practitioners identified among all the adult patients they saw those with GERD symptoms (heartburn or regurgitation) in the previous 3 months and characterized the symptoms.ResultsPrevalence of GERD among the 36 663 consulting patients was 8.3%, and 64.6% of them (that is, 5.4% of the general population) reported nocturnal GERD. Patients with nocturnal symptoms did not differ from those with only diurnal symptoms except smokers had a significantly higher rate of nocturnal than diurnal symptoms (28 versus 23%, p=0.0053). GERD symptoms were related to nocturnal awakening in 58.6% of patients, were present in the early morning for 41.6% and in the evening at bedtime for 39.5%. Nocturnal awakening, difficulty in falling asleep and nightmares occurred significantly more frequently in patients with nocturnal symptoms (respectively 56 versus 24%; 41 versus 31%; 14 versus 9%). Likewise, atypical nondigestive symptoms occurred significantly more frequently in patients with nocturnal symptoms (74 versus 51%, p<0.0001). Quality of sleep was considered “poor or very poor” more frequently in patients with nocturnal symptoms (58 versus 34%, p<0.0001).ConclusionApproximately 2/3 of GERD patients have nocturnal symptoms that appear to have a significant negative impact on sleep and well-being. These results show the need to evaluate specific therapeutic approaches to reduce sleep disturbances in these patients.
RésuméObjectifsLe reflux gastro-œsophagien (RGO) concerne près de 10 % de la population française. La présence de symptômes nocturnes de RGO est associée aux formes sévères. Le but de cette étude était d'évaluer en médecine générale la prévalence des manifestations nocturnes de RGO et d'apprécier leur retentissement sur la qualité du sommeil des patients qui en sont atteints.MéthodesSur 3 jours consécutifs, 562 médecins ont dénombré et caractérisé, parmi tous leurs consultants âgés de 18 ans et plus, les patients ayant ou ayant eu au cours des 3 derniers mois un symptôme diurne et/ou nocturne de RGO typique (pyrosis – régurgitations).RésultatsLa prévalence du RGO parmi les 36 663 patients ayant consulté était de 8,3 %. Les symptômes nocturnes concernaient 64,6 % des patients avec un RGO (soit 5,4 % de la population générale). Les caractéristiques des patients ayant des symptômes nocturnes n'étaient pas différentes de ceux n'ayant pas de symptômes nocturnes, exception faite du tabagisme significativement plus fréquent chez les patients avec symptômes nocturnes (28 versus 23 %, p = 0,0053). La symptomatologie d'appel (pyrosis, régurgitations), était considérée responsable de réveils nocturnes pour 58,6 % des patients, était présente dès le matin au réveil pour 41,6 % des patients et/ou était présente au coucher pour 39,5 % des patients. Les réveils nocturnes fréquents, des difficultés à l'endormissement, et/ou la présence de cauchemars étaient significativement plus fréquents chez les patients ayant des symptômes nocturnes (respectivement 56 versus 24 % ; 41 versus 31 % ; 14 versus 9 %). Des symptômes extradigestifs de RGO étaient plus fréquents chez les malades ayant des symptômes nocturnes (74 versus 51 %, p < 0,0001). La qualité du sommeil était plus souvent jugée «mauvaise ou très mauvaise» par les patients ayant des symptômes nocturnes (58 versus 34 %, p < 0,0001).ConclusionPrès de 2/3 des malades ayant des symptômes de RGO avaient des symptômes nocturnes de RGO. Le retentissement des symptômes nocturnes semble important (dégradation du sommeil et du bien-être). Ces résultats incitent à évaluer des protocoles thérapeutiques spécifiques afin de réduire les troubles du sommeil de ces patients.