Article ID Journal Published Year Pages File Type
3821953 La Presse Médicale 2006 6 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifÉvaluer l’efficacité à 1 an et les facteurs prédictifs d’échec d’une consultation hospitalière d’aide au sevrage tabagique.MéthodesCette étude prospective descriptive médicopsychologique a porté sur les fumeurs venant en consultation pendant 1 an. Les schizophrènes et les personnes qui ne sont venues qu’à la première consultation ont été exclus de l’étude. Les moyens thérapeutiques utilisés étaient ceux recommandés par la conférence de consensus de 1998: substituts nicotiniques ou bupropion à libération prolongée en fonction du niveau de dépendance nicotinique, thérapie comportementale et cognitive adaptée au tabagisme dans tous les cas, prescription préalable au sevrage d’un inhibiteur de la recapture de la sérotonine (IRS) en cas de trouble anxieux et/ou d’épisode dépressif majeur. L’évaluation du sevrage était réalisée d’après les déclarations des patients à 3 mois, 6 mois et 1 an.RésultatsSur les 99 fumeurs ayant consulté, 38 ont été exclus et 61 ont pu être retenus pour l’analyse. Le maintien du sevrage à 1 an a été obtenu chez 18 d’entre eux (29,5 %). Les 43 rechutes sont survenues au cours des 3 premiers mois pour 27 d’entre elles (63 %). En analyse multivariée, seuls le sexe féminin (p=0,0173) et un suivi prématurément interrompu (p=0,0023) étaient significativement associés au risque de rechute à 1 an.ConclusionL’étude a confirmé l’intérêt d’un soutien médical spécialisé, prolongé pendant 1 an, et souligné les difficultés du sevrage chez les femmes, qui appelle une approche différentielle qui reste à définir. Les autres facteurs prédictifs classiques d’échec n’ont pas été observés, possiblement en raison de la prescription large des IRS en cas de comorbidité anxiodépressive et/ou des limites statistiques liées à la taille de la population étudiée.

SummaryObjectiveTo assess the effectiveness at 1 year of a hospital clinic providing individual management of persons seeking to stop smoking and the factors predictive of failure.MethodsThis prospective descriptive study included smokers seeking assistance at this hospital clinic over a 1-year period. This analysis excludes persons with schizophrenia and those who came only to a first consultation. Treatment methods were those recommended by the 1998 consensus conference: nicotine substitutes or slow-release bupropion, depending on the level of nicotine dependence, cognitive-behavioral therapy appropriate for smoking in all cases, and the prescription before cessation of a selective serotonin re-uptake inhibitor (SSRI) for patients with anxiety or depressive disorders. Assessment was based on patients’ self-report at 3 months, 6 months and 1 year.ResultsOf 99 smokers who came for at least one consultation, 38 were excluded and 61 were considered in the analysis. At one year, 18 patients (29.5%) were still not smoking. Of the 43 patients who resumed smoking, 27 (63%) did so during the first three months after cessation. According to the multivariate analysis, only female sex (p=0.0173) and early end to follow-up (p=0.0023) were significantly associated with the risk of relapse at 1 year.ConclusionThe study confirmed the usefulness of specialized medical support over a one-year period and highlighted the difficulties of smoking cessation for women, who appear to need a new not yet invented approach. The other standard factors predictive of failure were not observed, possibly because of either the broad prescription of SSRIs in cases of anxiety- or depression-related comorbidity or the statistical limitations associated with the population size.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Medicine and Dentistry (General)