Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3822279 | La Presse Médicale | 2012 | 7 Pages |
Key pointsWe must remove bad representations the medical team has upon the pregnant drug users and the same way in reverse.Opiate substitution treatment (OST) improves prenatal prognosis for both mother and child.There is no need to change OST for a stabilized woman discovering pregnancy. Nevertheless, buprenorphine appears to be first-range medication.OST posology is the most important for prenatal prognosis. Practician must never hesitate to adapt it whether increasing or fractionate it.Neonatal abstinence syndrome (NAS) is not linked with OST's posology.OST is not contra-indicated for breast-feeding. Breast-feeding should be encouraged. It does not treat or cure NAS but allows a skin-to-skin contact that could lessens an occurring withdrawal.
Points essentielsIl faut déconstruire les représentations que les équipes ont des futures mères usagères de drogues, l’inverse étant également nécessaire.Les traitements de substitution aux opiacés (TSO) améliorent le pronostic périnatal de la mère et de l’enfant.On ne doit pas effectuer de changement de TSO chez une femme stabilisée. En initialisation, la buprénorphine semble une indication privilégiée.La posologie du TSO est primordiale pour le pronostic périnatal. Il ne faut pas hésiter à adapter la prescription, tant pour une augmentation que pour une prise fractionnée.Le syndrome de sevrage du nouveau-né (SSNN) n’est pas dépendant de la dose de substitution de la mère.Les TSO ne contre-indiquent pas l’allaitement. L’allaitement est encouragé, avec une évaluation au cas par cas. L’allaitement ne prévient, ni ne traite le SSNN. Il permet cependant un contact peau à peau, une succion ce qui amoindrit, indirectement, un sevrage éventuel.