Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
3822363 | La Presse Médicale | 2012 | 5 Pages |
Key pointsUntil the 2000 decade, survival gains in metastatic colorectal cancer were due to the addition of new cytotoxic agents with original mechanism of action: fluorouracile, the oxaliplatin and irinotecan and also the improvements of liver surgery.During the 2000 decade, the treatment improvements are related to monoclonal antibodies, directed either against the EGF receptor or the VEGF receptor.The molecular characterization of the tumor, especially the presence or absence of k-ras mutation guides the use of targeted therapy.Finally, changes in habits represents an underestimated way to reduce the risk of recurrence and clinical trials are undergoing to evaluate the impact of changes in nutrition and physical exercice.
Points essentielsLe traitement médical du cancer colorectal a conduit de nombreux bouleversements au cours des 20 dernières années, qui suivent l’évolution de la définition de la maladie cancéreuse.Les gains en survie jusqu’au début des années 2000 ont été obtenu par les progrès de la chimiothérapie cytotoxique avec l’arrivée successive du fluorouracile, de l’oxaliplatine et de l’irinotécan, ainsi que par les progrès de la chirurgie hépatique.Les années 2000 ont été dominées par l’arrivée d’anticorps monoclonaux. Deux familles sont actives dans le cancer colorectal : les inhibiteurs du récepteur de l’EGF et les inhibiteurs du VEGF. La caractérisation moléculaire des tumeurs, déjà en routine pour l’analyse de l’oncogène k-ras va accompagner de nouvelles avancées.Parallèlement, l’accompagnement du patient à transformer son mode de vie, en changeant ses habitudes alimentaires en profondeur et en introduisant de l’exercice aérobie, se développe.