Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3823337 | Progrès en Urologie | 2013 | 5 Pages |
RésuméIntroductionDepuis 2004, le docétaxel a été la pierre angulaire du traitement du cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC). Récemment, l’arrivée presque simultanée de nouvelles molécules efficaces, dont plusieurs ont été enregistrées, a élargi les options thérapeutiques. L’ordre optimal de leur administration est l’objet de plusieurs études. Le but de cette revue était de présenter leurs facteurs prédictifs et d’évaluation respectifs ainsi que les pistes pour les séquences d’administrations.MéthodesUne revue de la littérature a été effectuée dans PubMed en utilisant les différents mots-clés suivants: prostate cancer, castration resistant, metastatic, targeted therapy, treatment sequence, immunotherapy et clinical trials. Les comptes-rendus des plus récents congrès européens et américains ont aussi été rapportés.RésultatsÀ l’heure actuelle, aucun facteur prédictif pour les nouvelles thérapies n’a été clairement identifié, même si pour l’abiratérone un score de Gleason supérieur ou égal à 8 et un nombre de cycles de chimiothérapie supérieur à 1 semblaient être des facteurs prédictifs d’efficacité moindre. Les éléments prometteurs comprennent le compte des cellules tumorales circulantes, et leur variation per-traitement, le statut mutationnel ERG ou le statut androgénique intratumoral. Les critères de substitution n’ont pas encore été rapportés, mais l’évolution du PSA semble être, comme pour toute hormonothérapie, un critère intéressant pour l’efficacité de l’abiratérone. La meilleure séquence thérapeutique à mettre en place lors du passage en résistance à la castration reste aussi à définir.ConclusionMalgré l’arrivée récente de nouvelles molécules, le faible recul sur leur utilisation prive pour l’heure le clinicien de marqueurs prédictifs et d’évaluation de la réponse à ces traitements, ainsi que de données sur la meilleure séquence d’utilisation en cas de CPRC.
IntroductionDocetaxel has been the cornerstone in the treatment of castration- resistant prostate cancer (CRPC) since 2004. The recent and almost simultaneous arrival of new and effective molecules – several of which are already available on the market – has added to the CRPC treatment arsenal. Several studies have explored the optimal order in which these new treatments should be administered. The aim of this review was to present their respective predictive and evaluative factors and suggest potential administration sequences.MethodsThe PubMed medical literature citations database was searched using the following key words: prostate cancer, castration resistant, metastatic, targeted therapy, treatment sequence, immunotherapy and clinical trials. The reports of the most recent European and North American congresses were also included.ResultsWhile no predictive factors have been clearly identified for these new therapies to date, a Gleason score of not less than 8 and one or more chemotherapy sessions seemed to be predictive of lower efficacy for abiraterone. Promising elements for further investigation include the circulating tumour cell count and variation in this count per treatment, ERG mutation status or the intratumoural androgen status. Substitution criteria have not yet been reported but, as is the case with all hormone therapies, changes in PSA levels emerge as a valuable indicator of the efficacy of abiraterone. The best treatment sequence for patients who develop castration-resistance remains to be defined.ConclusionAlthough new molecules have recently become available, the experience with their use is limited. Thus, no predictive markers of response rates and treatment outcomes or data concerning the best treatment sequence to use in patients with CRPC are as yet available.