Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3823683 | Progrès en Urologie | 2011 | 6 Pages |
RésuméDécouvert il y a plus de 40 ans, le traitement hormonal conserve un rôle central dans le traitement du cancer de la prostate avancé et continue à évoluer. La suppression de la testostérone sérique reste l’élément principal du traitement systémique du cancer de la prostate dans sa forme disséminée. Les antagonistes de la LH-RH permettent d’éviter le retard à la castration des agonistes et semblent montrer un bénéfice clinique en termes de contrôle du PSA. Durant la phase de résistance à la castration extra-cellulaire, le récepteur aux androgènes reste l’élément dominant. La stéroïdogénèse intracellulaire peut être bloquée par l’abiratérone. L’amplification et la mutation du récepteur aux androgènes peuvent être contrôlées par des anti-androgènes de seconde génération. Ainsi, ces nouvelles molécules, déjà ou prochainement disponibles, vont renouveler en profondeur l’hormonothérapie et les schémas thérapeutiques du cancer de la prostate.
SummaryDiscovered over 40 years ago, hormonal therapy remains the cornerstone therapy of advanced prostate cancer and continues to evolve. Suppression of serum testosterone remains the mainstay of systemic treatment of prostate cancer. Antagonists of LH-RH are now available and can prevent the castration delay of agonists. They seem to have a clinical benefit in terms of PSA control. During the phase of resistance to extracellular castration, the androgen receptor is the dominant element. Intracellular steroidogenesis can be blocked by Abiraterone. Amplification and mutation of the androgen receptor may be controlled by antiandrogens of second generation. Thus, these new molecules, already or soon available, will renew the strategy of prostate cancer treatment.