Article ID Journal Published Year Pages File Type
3823708 La Presse Médicale 2007 6 Pages PDF
Abstract

Key pointsSeizures and status epilepticus may be an early (<7-14 days) or late (>14 days) complication of acute stroke.Epilepsy, defined by at least two unprovoked epileptic seizures, may also be a late complication.Several risk factors have been identified for early and late seizures. Early seizures are more frequent in severe and disabling ischemic strokes, hemorrhagic strokes and those with cortical involvement.The risk of epilepsy is higher for patients with early seizures or cortical infarctions and in severely handicapped patients.Overall, approximately 4% of patient with an acute stroke will have at least one seizure in the early or late period, and half of them will develop epilepsy.Neither early nor late seizures appear to have a significant impact on mortality, although status epilepticus remains a life-threatening and often fatal event. The decision whether to start antiepileptic treatment after a first seizure or wait for a recurrence remains controversial.Risk of drug interactions and adverse effects in stroke patients must be kept in mind when prescribing antiepileptic drugs.

Points essentielsLes crises épileptiques et les états de mal épileptique peuvent survenir au cours de la période initiale (< 7-14 jours) suivant la constitution d'un accident vasculaire cérébrale (AVC) ou représentent une complication tardive (> 14 jours).Dans la période tardive, une épilepsie peut également se développer, définie par la survenue d'au moins 2 crises épileptiques non provoquées.Il a pu être mis en évidence l'existence de plusieurs facteurs de risque de survenue de crises à la phase initiale ou tardive. Ainsi, les crises précoces sont plus fréquentes au cours d'accidents ischémiques étendus, corticaux et lors des accidents hémorragiques.Le risque de développer ultérieurement une épilepsie est plus élevé pour les sujets ayant des crises à la phase précoce, des infarctus corticaux et chez des patients sévèrement handicapés.Au total, environ 4 % des sujets vont présenter au moins une crise dans les suites d'un AVC et la moitié d'entre eux développeront une maladie épileptique.Les crises précoces ou tardives ne semblent pas avoir d'impact significatif sur la mortalité, en dehors de l'état de mal épileptique, complication redoutable et souvent fatale de l'AVC.Les indications d'un traitement antiépileptique doivent tenir compte des problèmes spécifiques d'interactions médicamenteuses et d'effets secondaires potentiels dans une population souvent âgée et fragilisée.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Medicine and Dentistry (General)
Authors
,