Article ID Journal Published Year Pages File Type
3823746 Progrès en Urologie 2010 14 Pages PDF
Abstract

RésuméButSynthétiser les données épidémiologiques et médico-économiques concernant les douleurs pelvi-périnéales chroniques en urologie.MatérielÉtude des articles publiés sur le thème dans la base de donnée Medline (PubMed) et sélectionnés en fonction de leur pertinence scientifique.RésultatsLes prévalences sont d’environ 10 000/100 000 pour le syndrome douloureux pelvien chronique/prostatite chronique, 239 à 306/100 000 pour le syndrome douloureux vésical/cystite interstitielle, 15 000 à 20 000/100 000 pour les douleurs épididymo-testiculaires après vasectomie, 14 000/100 000 pour la dyspareunie profonde de la femme, 1000 à 9000/100 000 pour les douleurs en rapport avec l’éjaculation ou l’orgasme chez l’homme, 15 000 à 21 500/100 000 pour les douleurs pelviennes chroniques de la femme dont un tiers en rapport avec une endométriose. La fréquence des autres douleurs pelvi-périnéales chroniques est peu documentée. L’impact économique est comparable aux coûts engendrés par d’autres pathologies chroniques très répandues avec des coûts nettement supérieurs à ce qu’auraient pu laisser présager les taux de prévalence.ConclusionLa fréquence des associations de pathologies pelviennes entre elles, leurs facteurs de risques, terrains et comorbidités communs suggèrent une possible origine physiopathologique commune. Ces données épidémiologiques soulignent l’intérêt d’une vision multidisciplinaire des douleurs pelvi-périnéales chroniques pour une meilleure compréhension des mécanismes incriminés sous-tendant la prise en charge thérapeutique.

SummaryObjectiveTo combine epidemiological and health economics data concerning urological chronic pelvic pain syndromes.MaterialReview of articles concerning this topic in the Medline (PubMed) database, chosen according to their scientific relevance.ResultsPrevalences are about 10,000/100,000 for chronic pelvic pain syndrome/chronic prostatis, 239 to 306/100,000 for bladder pain syndrome/interstitial cystitis, 15,000 to 20,000/100,000 for post-vasectomy testis and epididymis pain, 14,000/100,000 concerning deep female dyspareunia, 1000 to 9000/100,000 for male ejaculation or orgasma-related pain, 15,000 to 21,000/100,000 for female chronic pelvic pain, of which one third is related to endometriosis. Little has been published about the frequency of other chronic pelvic and perineal pain syndromes. The financial impact is comparable to other more frequent chronic diseases, with costs definitely above what the prevalences would have led to believe.ConclusionThe frequency of pelvic disease association, their predisposing factors, common environments and comordities suggest a possible common origin. This epidemiological data highlights the benefit of a multidisciplinary approach of chronic pelvic and perineal pain. This could lead to a better understanding of involved mechanisms, and ultimately treatment options.

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