Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3823764 | Progrès en Urologie | 2010 | 7 Pages |
RésuméButAnalyser la physiopathologie des adhérences et leur lien avec les douleurs pelviennes chroniques, ainsi que les moyens thérapeutiques et de prévention rapportés dans la littérature.Matériel et méthodRevue des articles publiés dans la base de données Medline (PubMed) et sélectionnés en fonction de leur pertinence scientifique.RésultatsLes adhérences sont responsables d’une morbidité spécifique qui réunit les douleurs chroniques, les occlusions sur bride, l’infertilité, et un excès de morbidité en cas d’une nouvelle chirurgie. Les douleurs pelviennes chez les patients opérés peuvent être en rapport avec les adhérences postopératoires. L’échographie et l’IRM dynamique identifient les adhérences pariéto-intestinales, mais ne précisent pas si elles sont impliquées dans le tableau douloureux. La prévention des adhérences comprend le respect des règles chirurgicales spécifiques à l’abord laparoscopique et à la laparotomie, et l’utilisation des produits anti-adhérences. Ces produits diminuent les taux, l’étendue et le score global des adhérences ; leur efficacité a été prouvée par des études de bon niveau de preuve. Les patients présentant des douleurs abdomino-pelviennes susceptibles d’être dues aux adhérences peuvent bénéficier d’une adhésiolyse laparoscopique qui apporte une amélioration des symptômes douloureux dans plus de la moitié des cas, mais également expose à un taux variable de complications, comme les plaies digestives.ConclusionLa décision d’une adhésiolyse doit être prise au cas par cas en fonction du rapport bénéfices/risques. La reformation des adhérences est un phénomène fréquent après l’adhésiolyse, et peut être réduit par l’utilisation des produits anti-adhérences.
SummaryObjectivesTo analyse pathophysiology of adhesions and their link with chronic pelvic pain, as well as therapeutic and prevention options as reported in the literature.Material and methodsReview of articles and consensus conferences published on this topic in the Medline (Pubmed) database, selected according to their scientific relevance.ResultsPostoperative adhesions are responsible for a specific morbidity combining chronic pain, small bowel obstruction, infertility, and morbidity increase in the event of subsequent surgery. Chronic pains in previously operated on patients can be linked to postoperative adhesions. Ultrasonography and dynamic MRI can recognize intra abdominal adhesions, but cannot definitely link them to the painful symptoms. The prevention of adhesions is done firstly by respecting surgical rules concerning laparoscopic and open surgical approaches, and secondly by the use of anti-adhesion products. Pharmalogical adhesion prevention systems decrease the frequency and extent of adhesions. Their efficiency has been proved by studies with substantial evidence levels Patients suffering from potentially adhesion-induced chronic abdominal and pelvic pains can benefit from a laparoscopic adhesiolysis, which improved pain symptoms in more than 50% of patients, but exposes to the risk of complications, such as bowel injury.ConclusionThe decision to perform adhesiolysis should be taken for each patient individually, while taking in consideration the benefit-to-risk ratio. Adhesion relapse after adhesiolysis is a frequent phenomenon, but can be reduced by the use of anti-adhesion products.