Article ID Journal Published Year Pages File Type
3823770 Progrès en Urologie 2010 6 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionL’hydrodistension vésicale fait partie intégrante du bilan diagnostique du syndrome douloureux vésical mais a également un effet thérapeutique. Le but de cet article a été de faire une revue de la littérature sur la place de l’hydrodistension vésicale courte et longue dans la prise en charge thérapeutique du syndrome douloureux vésical.Matériel et méthodesUne revue exhaustive de la littérature a été réalisée en reprenant les articles publiés dans PubMed sur l’hydrodistension vésicale dans la prise en charge du syndrome douloureux vésical.RésultatsL’hydrodistension vésicale courte est réalisée au bloc opératoire sous anesthésie dès lors que le diagnostic de syndrome douloureux vésical est évoqué. Le volume de distension est variable en fonction de la capacité vésicale, il est obtenu avec une pression intravésical atteignant 80 à 100 cm H2O. Cette distension courte doit être faite sur une durée de deux à dix minutes. L’hydrodistension vésicale prolongée est réalisé au bloc opératoire sous anesthésie avec soit une distension prolongée (20 à 30 minutes) lors d’une cystoscopie soit avec la mise en place d’une sonde vésicale avec ballonnet de distension permettant une distension sur plusieurs heures avec contrôle de la pression intravésicale. Les complications de l’hydrodistension ont été soit une rupture du ballonnet de distension sans importance imposant une cystoscopie pour extraction des fragments, soit très rarement une rupture vésicale. L’efficacité de l’hydrodistension a été difficile à évaluer, du fait de l’hétérogénéité des études, mais semble améliorer les patients dans 50 à 70 %. Cependant l’effet n’a pas été durable dans le temps.ConclusionL’hydrodistension vésicale est le premier geste réalisé pour le diagnostic et le traitement du syndrome douloureux vésical. Différentes possibilités de distension ont été décrites sans standardisation mais avec des résultats intéressants sur les douleurs même si transitoire.

SummaryIntroductionHydrodistension is an integral part of the diagnostic assessment of painful bladder syndrome but also has a therapeutic effect. The purpose of this article is to review the literature on the place of brief and prolonged bladder hydrodistension in the therapeutic management of painful bladder syndrome.Material and methodsA comprehensive review of the literature was performed by searching PubMed for articles on bladder hydrodistension in the management of painful bladder syndrome.ResultsBrief hydrodistension is performed in the operating room under anaesthesia whenever the diagnosis of painful bladder syndrome is considered. The volume of distension varies according to bladder capacity and is obtained with a bladder pressure of 80 to 100 cmH2O. This brief distension must be maintained for 2 to 10 minutes. Prolonged hydrodistension is performed in the operating room under anaesthesia and consists of prolonged distension (20 to 30 minutes) during cystoscopy by insertion of a bladder catheter with distension balloon allowing distension over several hours with control of the bladder pressure. Complications of hydrodistension are rupture of the distension balloon requiring cystoscopy to remove the fragments and, very rarely, bladder rupture. The efficacy of hydrodistension is difficult to evaluate due to the heterogeneous studies, but appears to improve 50 to 70 % of patients. However, the effect tends to wane with time.ConclusionHydrodistension is the first procedure performed for the diagnosis and treatment of painful bladder syndrome. Various modalities of distension have been described with no standardization of the procedure, but with significant although transient results on pain.

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