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3824325 Progrès en Urologie 2008 6 Pages PDF
Abstract

RésuméPlusieurs méta-analyses ont fait le point sur l’efficacité de l’immunothérapie par Bacille de Calmette-Guérin (BCG) dans le traitement des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM). Tout d’abord, il a été montré que la BCG-thérapie était supérieure à la résection endoscopique seule pour la réduction du taux de progression tumorale, à condition d’utiliser un protocole d’entretien. En outre, le BCG parait être supérieur à la Mitomycine C dans la prévention des récidives. Le BCG a également prouvé sa supériorité sur la Mitomycine C en ce qui concerne le risque de progression tumorale, à la condition d’être utilisé avec un traitement d’entretien. Le traitement d’entretien par BCG semble donc être l’option de choix pour diminuer à la fois le risque de récidive et de progression tumorale. Les modalités de ce traitement ne sont pas clairement définies. Divers protocoles ont été testés. Parce qu’il a fait la preuve de son efficacité sur une large cohorte et dans une analyse randomisée, le protocole du SWOG est actuellement le plus utilisé. Il consiste en 6 instillations hebdomadaires pour le traitement d’induction, suivies de 3 instillations hebdomadaires à 3, 6, 12, 18, 24, 30 et 36 mois. Il a été montré que la toxicité de la BCG-thérapie était fréquemment responsable d’un arrêt du traitement d’entretien. Chez les patients ayant une mauvaise tolérance à la dose standard de BCG, une réduction de dose semble être une option intéressante pour améliorer la tolérance du BCG tout en préservant a priori son efficacité. Enfin, des travaux récents ont montré qu’il serait préférable d’adapter à chaque patient la dose et la fréquence des instillations d’entretien de BCG. Cette approche individualisée constitue probablement l’avenir de la BCG-thérapie.

SummarySeveral meta-analyses have reviewed the efficacy of bacille Calmette-Guérin (BCG) immunotherapy in treating nonmuscle-invasive bladder cancer (NMIBC). First, it was shown that BCG therapy was better than endoscopic resection alone in reducing the tumor progression rate, as long as a maintenance protocol was used. Moreover, BCG seems to be superior to mitomycin C in preventing recurrence. BCG has also proven its superiority over mitomycin C in terms of the risk for tumor progression when maintenance treatment is used. BCG maintenance treatment therefore seems to be the choice option to reduce the risk of both recurrence and tumor progression. The modalities for this treatment have not been clearly defined. Several protocols have been tested. Since its efficacy has been proven on a large cohort with randomized analysis, the SWOG protocol is currently the most widely used. It comprises six weekly instillations for the induction treatment, followed by three weekly instillations at 3, 6, 12, 18, 24, 30 and 36 months. It has been shown that BCG therapy toxicity was frequently the reason for interrupting maintenance therapy. In these patients with poor tolerance to the standard BCG dose, reducing the dose seems to be a useful option to improve BCG tolerance while preserving it efficacy. Finally, recent studies have shown that it would be preferable to adapt the dose and frequency of instillations of maintenance BCG to each patient. This individualized approach is undoubtedly BCG therapy's future.

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