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3824357 Progrès en Urologie 2009 8 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifÉvaluer l’efficacité du sommeil des patients présentant une nycturie associée à une hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) symptomatique à travers d’une étude observationnelle pragmatique.Matériel et méthodeCent treize urologues ont évalué 1376 patients (âgés de 68,8 ± 9,0 ans) vus en consultation pour HBP avec une nycturie supérieure à deux levers, avec un score I-PSS moyen de 15,5 ± 6,4 (score supérieur à 19 [sévère] pour 26,9 % des patients). Le sommeil était évalué à partir de l’agenda du sommeil de la dernière nuit. L’index d’efficacité du sommeil (IES) est défini comme le rapport en pourcentage du temps de sommeil total sur la durée totale entre le coucher et le lever. Les troubles du sommeil sont définis à partir des réponses au questionnaire HD-43 basé sur les définitions des classifications internationales des troubles du sommeil.Résultats29,2 % des patients souffraient d’insomnie chronique dont 63,0 % pouvant être rapportée à l’HBP et 29,5 % d’insomnie primaire ; 12,5 % des patients présentant des ronflements/apnée du sommeil. L’IES moyen était de 87,2 ± 13,7 % et apparaissait significativement diminué dans les insomnies secondaires à l’HBP. On retrouvait également une diminution significative de l’IES en fonction de la sévérité des symptômes de l’HBP (score I-PSS) (89,5 ± 12,1 % pour HBP légères vs 84,0 ± 15,6 % pour HBP sévères, p < 0,001). L’IES diminuait avec l’importance de la nycturie, 89,8 ± 11,3 % à 80,4 ± 17,3 % de deux levers à cinq levers ou plus pour uriner (p < 0,001) et la fréquence de l’insomnie chronique augmentait avec l’importance de la nycturie, de 21,4 % à 45,2 % de deux levers à cinq levers ou plus pour uriner (p < 0,001).ConclusionsL’insomnie était fréquente chez les patients présentant des troubles urinaires du bas appareil (TUBA) liés à l’HBP et semblait en majorité secondaire aux troubles prostatiques. Il y avait un lien significatif entre le niveau de la nycturie et la sévérité de l’insomnie.

SummaryObjectiveTo assess sleep efficiency in patients presenting with nocturia and symptomatic benign prostatic hypertrophy (BPH).Material and methodsThis prospective observational survey was carried out in France by 113 urologists. A total of 1376 patients (mean ± SD age: 68.8 ± 9.0 years) consulting for BPH with greater than two nocturia episodes per 24 hours were assessed with a mean I-PSS score of 15.5 ± 6.4 (symptoms greater than 19 [severe] in 26.9% of cases). Patients used a sleep diary to record the previous night's total; sleep efficiency is expressed as percentage ratio, representing the total amount of actual sleep between initial sleep onset and final awakening. Sleep disorders were assessed using HD-43 questionnaire based on International classification of sleep disorders.Results29.2% of the patients suffered from chronic insomnia, considered as primary insomnia (in 29.5% of cases) or related to either BPH (63.0%); snoring/sleep apnoea in 12.5% of cases. The mean sleep efficiency index was 87.2 ± 13.7% and appeared to be significantly lower in BPH-related insomnia. Significantly lower sleep efficiency index values were observed as the severity (I-PSS score) of the BPH symptoms increased (89.5 ± 12.1% for mildly symptomatic BPH vs. 84.0 ± 15.6% for severely symptomatic BPH, P < 0.001). Sleep efficiency index lowered with nocturia frequency (89.8 ± 11.3% for two nocturia episodes vs. 80.4 ± 17.3% for five nocturia episodes or more, P < 0.001) and chronic insomnia frequency increased with nocturia frequency (21.4% for two nocturia episodes vs. 45.2% for five nocturia episodes or more, P < 0.001).ConclusionsInsomnia is frequent in patients presenting with BPH-related lower urinary tract symptoms (LUTS) and is mainly secondary to these LUTS. There is a significant correlation between the frequency of nocturia and the severity of insomnia.

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