Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3824374 | La Presse Médicale | 2006 | 4 Pages |
RésuméIntroductionLa récidive de l’hépatite C sur le greffon est constante après transplantation hépatique et les lésions évoluent plus rapidement que chez les non transplantés. Il est donc essentiel de disposer d’un traitement antiviral efficace. Le taux de réponse virologique prolongée après traitement par peginterféron et ribavirine de la récidive virale C reste limité, du fait d’un nombre élevé de sorties d’essai ou de réductions du traitement, en particulier du fait d’une anémie profonde. L’utilisation d’érythropoïétine pourrait permettre de maintenir le traitement de ces patients et en conséquence d’améliorer l’éradication virale.ObservationNous rapportons trois cas où le traitement antiviral a été poursuivi alors que les données cliniques auraient conduit à l’interrompre en l’absence d’érythropoïétine, et où une réponse virologique prolongée a été obtenue.CommentairesCes données suggèrent que l’apparition d’une anémie explique en grande partie les échecs des essais antérieurs, alors que la réponse au traitement est au moins aussi bonne que chez les non transplantés, malgré le traitement immunosuppresseur.
SummaryIntroductionHepatitis C recurs on grafts after liver transplantation and cirrhosis develops more rapidly than in patients without transplants. It is thus essential to develop effective antiviral treatments for these patients. Prolonged virologic response rate after treatment by pegylated interferon and ribavirin of recurrent HVC is limited, because so many patients stop or reduce the treatment because, in particular, of profound anemia. Administration of erythropoietin can enable these patients to continue treatment and thus improve viral eradication.CasesWe report three cases where antiviral treatment continued although the clinical data would, in the absence of erythropoietin, have led us to interrupt it and where prolonged virologic response was obtained.DiscussionThese data suggest that the onset of anemia largely explains the failure of previous trials, although response to treatment is at least as good as in non-transplanted patients, despite immunosuppressive treatment.