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3824388 Progrès en Urologie 2007 5 Pages PDF
Abstract

ResumeIntroductionLes métastases digestives gastriques ou duodénales d’un cancer du rein à cellules conventionnelles sont exceptionnelles. D’après les études autopsiques, l’incidence des métastases digestives est de 0,06 à 4% pour tous les cancers et de 0,2 et 0,7% pour les cancers du rein.ObjectifLe but de cette revue a été de préciser la prise en charge diagnostique et thérapeutique de ces localisations rares à partir d’une revue de la littérature.RésultatsQuinze cas de patients avec métastases gastriques ou duodénales de cancer du rein ont été retrouvés dans la littérature et sont ajoutés aux 2 cas que nous avons observés. Ces 17 cas consistaient en 5 métastases duodénales et 12 métastases gastriques et ont été décrits dans 14 articles (2 articles comportaient 2 et 3 cas). Les métastases étaient révélatrices du cancer dans 3 cas ou apparaissaient dans le suivi d’une néphrectomie dans 14 cas après un délai moyen de 6,6 ans (2 ans -14 ans). Le nombre de sites métastatiques était en moyenne de 2,5 (1 - 5). Les symptômes révélateurs étaient dominés par les hémorragies digestives hautes ou basses (14 cas sur 17) ou une anémie (2 cas). Une fibroscopie gastrique était réalisée et permettait le diagnostic, le prélèvement pour l’anatomopathologiste et le contrôle de l’hémorragie à la phase aiguë. Pour les patients ayant une métastase unique et en bon état général, une gastrectomie était pratiquée en traitement complémentaire. Pour les patients avec des métastases multiples ou non opérables, le traitement consistait en soit une exérèse endoscopique, soit une embolisation de la métastase, soit une immunothérapie. Le délai de suivi court de 8,6 mois en moyenne (extrêmes 1 à 36 mois) ne permettait pas de conclure à un bénéfice du traitement chirurgical en termes de survie. La médiane de survie globale de ce groupe n’a pas été atteinte, mais elle est supérieure à 6 mois.ConclusionUn traitement chirurgical avec exérèse de la lésion métastatique doit être privilégié en cas de métastase unique et l’absence de contre-indication liée à l’état général. Dans les autres cas la résection endoscopique ou l’embolisation de la métastase peuvent être proposées, associées ou non à un traitement systémique par immunothérapie. Aucun de ces traitements n’a fait la preuve de sa supériorité dans cette indication en terme de survie. La place des traitements anti-tumoraux ciblés type anti-angiogénique n’a pas été évaluée.

SummaryIntroductionGastric or duodenal metastases from clear cell renal cell carcinoma are exceptional. According to autopsy series, the incidence of gastrointestinal metastases is 0.06 to 4% for all cancers and 0.2 and 0.7% for renal cancers.ObjectiveTo define the diagnostic and therapeutic management of these rare sites in the light of 2 cases of gastric metastases from renal cancer seen in our institution and a review ofthe literature.ResultsThese two patients with gastric or duodenal metastases from renal cancer can be added to the 15 cases found in the literature. These 17 cases consisted of 5 cases of duodenal metastases and 12 cases of gastric metastases and were described in 14 articles (2 articles com-prised 2 and 3 cases, respectively). Metastases were the presenting sign of the cancer in 3 cases or occurred during follow-up after nephrectomy in 14 cases after a mean of 6.6years (range: 2years-14years). The mean number of metastatic sites was 2.5 (range: 1-5). Presenting symptoms were mainly upper or lower gastrointestinal bleeding (14 out of 17 cases) or anaemia (2 cases). Gastroscopy established the dia-gnosis and allowed biopsies and control of acute bleeding. For patients with a solitary metastasis and in good general condition, gastrectomy was performed as complementary treatment. For patients with multiple or inoperable metastases, treatment consisted of either endoscopie resection, embolization of the metastasis, or immunotherapy. The benefit ofsurgery in terms ofsurvival could not be demonstrated due to the short follow-up (mean: 8.6 months; range: 1 to 36 months). The median overall survival of this group has not been reached, but is greater than 6 months.ConclusionSurgical resection of the metastasis is the preferred treatment in the case of a solitary metastasis and absence of contraindication related to the general state. In the other cases, endoscopie resection or embolization of the metastasis can be proposed, with or without systemic immunotherapy. None of thèse treatments has been shown to be superior in terms of survival in this indication. The place of targeted anti-tumour treatments such as anti-angiogenic drugs has not been evaluated

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