Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3824399 | Progrès en Urologie | 2007 | 7 Pages |
ResumeButEtude rétrospective monocentrique de suivi (efficacité à court et moyen terme, complications, révisions) des patients traités pour troubles urinaires réfractaires par implantation d’un neuromodulateur des racines sacrées (InterstimTM, Medtronic, USA).Matériel et méthodeSoixante dix neuf patients souffrant de troubles urinaires réfractaires ont bénéficié d’un test de stimulation des racines sacrées entre 1999 et 2005. Parmi eux 41 ont été implantés. Les patients ont été évalués par un calendrier mictionnel, un score MHU, et un bilan urodynamique.RésultatsLe suivi moyen était de 20,5 mois. Une amélioration significative des paramètres du calendrier mictionnel, du MHU, était notée à 6,12, et 24 mois de recul. A 20,5 mois 22 (54%) patients étaient considérés comme des échecs, dont 3 patients explantés. Cinq patients étaient classés succès, et 14 améliorés, soit 19 (46%) succès/amélioration à 20,5 mois de recul. Seule une ancienneté des symptômes de moins de 5 ans avant l’implantation est retrouvée comme facteur prédictif de succès. Soixante dix pourcent des patients ont présenté une complication. La douleur était retrouvée chez plus de la moitié des patients à un moment de leur suivi. Quatre infections ont été recensées dont une ayant nécessité une explantation. Dix problèmes techniques à cause de désactivation accidentelle ou d’interférences avec un champ magnétique ont été retrouvés. Sept patients (17%) ont nécessité une révision, 3 repositionnements d’électrodes pour inefficacité, 4 changements de position du boîtier.ConclusionLa neuromodulation est un traitement efficace dans les troubles urinaires réfractaires chez plus de 45% des patients implantés, avec néanmoins un effet qui semble diminuer dans le temps. Nos résultats sont moins bons que ceux décrits dans la littérature, mais les critères de jugement sont plus sévères. Un fort taux de complications, essentiellement douloureuses est recensé, mais la plupart ne nécessitent qu’une prise en charge symptomatique. Cette technique reste néanmoins une bonne alternative à la prise en charge chirurgicale lourde dans des pathologies fonctionnelles.
SummaryObjectiveSingle-centre retrospective follow-up study (short-term and medium-term efficacy, complications, revisions) of patients treated for refractory urinary disorders by sacral nerve neurostimulation (Interstim™, Medtronic, USA).Material and methodA sacral nerve neurostimulation screening test was performed in 79 patients with refractory urinary disorders between 1999 and 2005 and a neurostimulator was implanted in 41 of these patients. Patients were evaluated by bladder diary, MHU urinary disability score, and urodynamic assessment.ResultsThe mean follow-up was 20.5 months. A significant improvement of bladder diary parameters and MHU urinary disability score was observed at 6, 12, and 24 months of follow-up. At 20.5 months, 22 (54%) patients were considered to be failures and 3 were explanted. Five patients were considered to be a success, and 14 were improved, i.e. 19 (46%) success/improvement at 20.5 months of follow-up. The only predictive factor of success was a history of symptoms lasting less than 5 years before neurostimulator implantation. A complication was observed in 70% of patients. More than one half of patients reported pain at some time during follow-up. Four infections were observed, one of which required explantation. Ten technical problems due to accidental deactivation or interference with a magnetic fïeld were observed. Seven patients (17%) required revision: repositioning of the leads due to inefficacy in 3 cases, and change of position of the device in 4 cases.ConclusionSacral nerve neurostimulation is an effective treatment in refractory urinary disorders in more than 45% of implanted patients, although this effect tends to wane over time. Our results are less favourable than those described in the literature, but were based on stricter endpoints. A high complication rate, mainly pain, was observed, but most required only symptomatic management. This technique nevertheless remains a good alternative to invasive surgical management of functional disorders.