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3824509 Progrès en Urologie 2013 9 Pages PDF
Abstract

RésuméPeu d’études se sont intéressées aux infections urinaires fébriles en ville. L’objectif de notre étude était d’analyser la distribution des bactéries responsables et la sensibilité de Escherichia coli aux antibiotiques.Patients et méthodeNous avons utilisé la base de données de SPHERES, réseau parisien de médecins généralistes dont la fonction est de sécuriser et faciliter la prise en charge ambulatoire de pathologies aiguës potentiellement graves. Chaque patient est inclus dans le réseau selon des critères cliniques précis et fait l’objet d’un recueil standardisé des données médicales. Nous avons étudié rétrospectivement les dossiers de tous les patients pris en charge entre avril 2005 et octobre 2008 pour une pyélonéphrite ou une prostatite aiguë.RésultatsAu total 568 patients ont été inclus : 410 femmes et 158 hommes. La distribution globale des bactéries était proche de celle observée dans les études strictement microbiologiques avec une prédominance plus marquée de E. coli (87,5 %) au détriment des autres espèces. La sensibilité globale de E. coli aux antibiotiques recommandés en traitement probabiliste des pyélonéphrites et des prostatites était conservée : ciprofloxacine (95,8 %), cefotaxime (98 %), gentamicine (99,4 %). Chez les femmes de plus de 65 ans la sensibilité de E. coli aux fluoroquinolones systémiques chutait à 89,7 %, posant pour ces patientes la question de leur utilisation en première intention.ConclusionsNous rapportons l’épidémiologie bactérienne ainsi que les profils de résistance des germes impliqués dans les infections urinaires fébriles prises en charge dans un réseau de soin. Il semble que la résistance du colibacille ait augmenté plus chez la femme âgée de plus de 65 ans que chez l’homme.

SummaryCommunity-acquired febrile urinary tract infections (UTI) in adult has received little attention in the literature. The objective of our study was to determinate the distribution of bacterial strains isolated from adults with community-acquired febrile UTI and antibiotic susceptibility patterns of Escherichia coli.Patients and methodWe studied the SPHERES's databank. SPHERES is a Parisian medical community network aimed at securing and facilitating the ambulatory management of potentially serious acute illnesses. Each patient is included in the network according to specific clinical criteria and standardized medical data are recorded. We retrospectively studied the medical records of all patients treated for a pyelonephritis or a prostatitis between April 2005 and October 2008.ResultsFive hundred and sixty-eight patients were enrolled: 410 women and 158 men. The overall bacteria's distribution was similar to that observed in previous strictly microbiological studies with a more prominent role of E. coli (87.5%) to the detriment of other species. The overall susceptibility of E. coli to antibiotics recommended in the empiric treatment of pyelonephritis and prostatitis was preserved: ciprofloxacin (95.8%), cefotaxime (98%), gentamicin (99.4%). In women over 65 years, the susceptibility of E. coli to systemic fluoroquinolones fell up 89.7%. This could affect the empiric oral treatment of pyelonephritis in older women.ConclusionsWe report the bacterial distribution and the resistance pattern of bacteria implicated in febrile urinary infections diagnosed and treated in a health network. It seems that E. coli resistance increased more in women more than 65 years than in men.

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