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3824762 Progrès en Urologie 2013 11 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifÉvaluer les formes cliniques des troubles de l’excitation (TE) chez la femme et les modalités thérapeutiques proposées dans la littérature.Patientes et méthodesRevue des articles publiés dans la base de données Medline sélectionnés selon leur pertinence scientifique, des conférences de consensus et des recommandations publiées sur le sujet.RésultatsLes TE chez la femme comprennent trois entités cliniques. La plus connue est le défaut de lubrification et de vasodilatation génitale en réponse à une stimulation sexuelle, correspondant à un TE objectif. Plus récemment a été individualisé le trouble subjectif de l’excitation, en rapport avec une diminution de la sensation d’excitation. En pratique, ces deux situations sont fréquemment associées. La prévalence des TE objectifs varie de 9 à 38 %, avec un pic après la ménopause. La prévalence des TE subjectifs, beaucoup moins étudiée, serait aux alentours de 17 %. Toutes les études cliniques ont rapporté l’absence de corrélation entre la réponse physiologique, c’est-à-dire les signes d’excitation au niveau génital, et la réponse subjective, ce qui rend difficile l’évaluation clinique et la prise en charge de ces troubles. Après la ménopause, la carence estrogénique est un facteur prépondérant dans la baisse de la lubrification et la mauvaise trophicité vaginale. Les TE subjectifs et les troubles du désir ont des facteurs étiologiques, psychologiques et contextuels très proches. Ils s’entretiennent mutuellement et seront d’ailleurs regroupés dans la nouvelle classification du DSM-V dans une même définition.ConclusionsUne anxiété au premier plan, une mauvaise entente avec le partenaire sont parmi les facteurs les plus susceptibles d’altérer aussi bien le désir sexuel féminin que le ressenti subjectif de l’excitation. C’est pourquoi une sexo/psychothérapie sera souvent nécessaire, y compris chez les femmes ménopausées où, parallèlement, le traitement hormonal local par estrogènes est recommandé en cas de trouble de la lubrification et de la trophicité vaginale.

SummaryObjectiveTo evaluate the clinical presentation of women's arousal disorders (AD) and therapeutic options, suggested in the literature.Patients and methodsReview of articles published on this subject in the Medline database, selected according to their scientific relevance, of consensus conferences and published guidelines.ResultsWomen's AD form three clinical entities. The most well known is a lack of lubrication and genital congestion in response to a sexual stimulus corresponding to an objective AD. More recently, subjective AD has been identified, with decrease of perception of arousal. In practice these two cases are frequently associated. The prevalence of objective AD varies from 9 to 38%, with a peak after the menopause. The prevalence of the subjective AD, much less studied, is among 17%. All clinical studies have reported an absence of correlation between physiological response, genital arousal, and the subjective response, which makes it difficult to clinically assess and manage these disorders. After the menopause, a lack of estrogen is a major factor in decrease in lubrication and poor vaginal trophicity. Clinical examination is essential for the assessment of these symptoms. Subjective AD and sexual desire disorders both have etiological psychological and contextual factors very similar. They mutually sustained and are grouped together in the new classification of DSM-V in one definition.ConclusionsAnxiety and a lack of harmony with the partner are among the factors, which affect adversely women's sexual desire and also subjective arousal. For this reason a sexo/psychotherapy is often necessary even for menopausal women. For them local hormonal therapy with estrogen is also recommended in case of lubrication or vaginal trophicity problem.

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