Article ID Journal Published Year Pages File Type
3825054 Progrès en Urologie 2012 6 Pages PDF
Abstract

RésuméButDéterminer si l’existence d’une bandelette sous-urétrale (BSU) implantée pour traiter une incontinence urinaire d’effort survenue après chirurgie prostatique modifie les résultats du sphincter urinaire artificiel (SUA) implanté secondairement en cas d’échec ou de récidive de l’incontinence.Patients et méthodesÉtude rétrospective comparant 15 patients ayant un SUA mis en place après échec de BSU, de novembre 2004 à décembre 2009, à 15 patients dont le SUA a été implanté en première intention au cours de la même période. Les caractéristiques démographiques, l’évaluation de l’incontinence et la technique d’implantation du SUA étaient identiques dans les deux groupes. Un questionnaire de continence USP® a été adressé aux patients par courrier. Le succès a été défini comme une amélioration subjective de l’incontinence, ne nécessitant le port de moins d’une protection par jour.RésultatsAucun incident peropératoire n’a été noté dans les deux groupes. La durée opératoire moyenne, la taille des manchettes implantées, la durée de sondage, la durée d’hospitalisation, le taux de complication postopératoire ainsi que le taux de reprise chirurgicale ont été comparables entre les deux groupes. Le recul moyen a été légèrement plus faible dans le premier groupe (21 versus 28,8 mois, p = 0,83). Les score d’incontinence d’effort et d’hyperactivité vésicale du questionnaire USP® ainsi que le taux de succès (73,3 versus 80 %, p = 0,67) étaient équivalents entre les deux groupes.ConclusionCette étude a montré que les résultats du SAU dans une population d’hommes ayant une BSU au préalable n’étaient pas significativement différents de ceux observés dans une population d’hommes n’ayant pas eu de BSU.

SummaryObjectiveTo determine whether the presence of a previously implanted suburethral sling for post-prostatic surgery incontinence influences the outcomes of subsequent AUS implantation.Patients and methodsA retrospective study comparing 15 patients who underwent AUS placement after suburethral sling failure between November 2004 and December 2009 to 15 patients who underwent AUS placement as first-line treatment during the same period. Demographic characteristics, preoperative assessment of urinary incontinence and technique of implantation of the AUS were similar in the both arms. A USP® continence questionnaire was sent to patients by mail. Success was defined as a subjective improvement of the incontinence in patients using less than one pad per day.ResultsNo perioperative incidents were noted in either arm. Mean operative time, the size of implanted cuffs, duration of catheterisation, length of hospital stay and postoperative complication rate, as well as the rate of surgical revision, were similar in both arms. The follow-up was slightly lower in the first arm (21 vs. 28.8 months, P = 0.83). Stress incontinence and bladder overactivity scores of the USP® questionnaire, as well as success rates (73.3 vs. 80%, P = 0.67), were equivalent in both arms.ConclusionThe results associated with the AUS procedure were not significantly different between men who had a suburethral male sling implanted before and those who had the AUS implanted as a first-line treatment.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Medicine and Dentistry (General)
Authors
, , , , , , ,